Dossier d’œuvre architecture IA09005839 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
hôtel Beauséjour
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Hydrographies Garbet
  • Commune Aulus-les-Bains
  • Adresse R.D. 32
  • Cadastre 2018 A 611

L'hôtel Beauséjour a été édifié au début des années 1880 pour Jean-Pierre Souquet, forgeron à Aulus. Il est inscrit comme construction nouvelle avec 45 ouvertures imposables sur les matrice cadastrales de l'année 1885. En 1901, il appartient à Lucien Calvet, époux de Marie Souquet qui en hérite en 1932.£Sur une carte postale du début du 20e siècle, il est indiqué : ""Villa Beau-Séjour, Charles Calvet propriétaire, Appartements pour familles"". Cette carte postale, datant des années 1900, montre que l'hôtel comportait alors un étage de moins et seulement les cinq travées de droite. Un premier agrandissement a lieu à une date inconnue avec l'adjonction de trois travées supplémentaires à gauche du bâtiment initial, vers le nord. Une autre carte postale montre le bâtiment agrandi vers le nord mais pas encore surélevé dans sa partie sud. L'ajout de cet étage supplémentaire n'est pas daté. Ces deux agrandissements successifs pourraient avoir été réalisés avant la Première guerre mondiale, au plus tard dans l'entre-deux-guerres.£En 1921, la villa Beauséjour figure parmi les maisons meublées de 1ère catégorie assujetties à la taxe de séjour à Aulus-les-Bains. Elle appartient alors à la veuve de Charles Calvet.£Au cours de la Seconde guerre mondiale, l'hôtel Beauséjour a accueilli des juifs assignés à résidence à Aulus, entre le printemps 1941 et l'hiver 1942-1943.£L'hôtel a fonctionné au moins jusqu'aux années 1990. Il est aujourd'hui désaffecté.

L'hôtel se trouve le long de l'avenue principale d'Aulus, à proximité du pont menant aux thermes. Il est implanté en léger retrait par rapport à l'avenue, et un jardin est aménagé à l'avant et à l'arrière du bâtiment.£L'hôtel présente un plan en longueur. La partie gauche de l'édifice, correspondant aux trois premières travées, est plus basse que la partie droite, correspondant aux cinq autres travées. Elle comporte deux étages, contre trois sur l'autre partie.£La façade sud est protégée de l'avenue par un jardin densément planté de platanes. Au rez-de-chaussée s'ouvrent des portes-fenêtres auxquelles on accède par un petit degré de trois marches. Toutes les baies de la façade sont des portes-fenêtres, dont seulement celles du rez-de-chaussée et du premier étage contiennent une imposte vitrée. Elles sont protégées, aux étages, par des gardes-corps en fer forgé. Les encadrements sont moulurés. La porte-d'entrée occupe la travée centrale de la partie droite. Elle est richement sculptée et peinte en vert. Elle est protégée par une marquise. L'élévation postérieure est relativement semblable à la façade. Les niveaux supérieurs de la partie la plus haute du bâtiment ont des ouvertures très différentes de celles de la façades (plus larges, encadrements plus simples). L'élévation orientale est simplement percée de petites fenêtres sur la travée centrale, et d'un oculus au niveau de l'étage de comble. L'élévation ouest contient deux travées de larges fenêtres à appuis et linteaux en béton. Les fausses chaînes d'angles sont en saillie relativement importante.£Le bâtiment est construit en moellon. Il est entièrement enduit. Les deux toits à longs pans et demis-croupes sont couverts d'ardoises. Les longs pans de la partie la plus basse sont à égout retroussé.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • demi-croupe
  • Techniques
    • menuiserie
    • ferronnerie
  • Représentations
    • rinceau
    • ornement végétal
    • feuillage
  • Précision représentations

    Les deux battants de la porte d'entrée sont identiques. Le montant central évoque une colonne octogonale en partie basse, puis circulaire et se terminant par une sorte de chapiteau. La partie circulaire est cannelée et sculptée de rinceaux. Sur le chapiteau est sculpté un motif floral. Chacun des battants est composé d'une superposition de quatre panneaux. Les deux du bas sont simplement ornés de moulures formant un motif géométrique et séparés par un petit entablement. Les deux du dessus sont moulurés et sculptés de rinceaux. Un petit entablement est inséré entre les deux panneaux supérieurs, un peu en-dessous de la retombée de l'arc. Il présente une forme denticulée surmontant une frise d'oves. Les panneaux qui se trouvent sous cet entablement sont vitrés et agrémentés de grilles en fer forgé au motif losangé. Au centre des panneaux supérieurs se trouvent deux gerbes de feuillages.

Présentation succincte

  • NOTSUC Hôtel édifié dans les années 1880, agrandi en deux étapes dès le début du 20e siècle.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G BOURNETON, Alain, DALIPHARD, François et DESCHAMP, Jean-Louis, Chafré, Un photographe aux Pyrénées, Ed. Le Pas d’Oiseau, Toulouse, 2007, p. 64.
  • NOTB_S AD Ariège, 3 P 1056, Matrices des propriétés bâties, 1882-1911.£AD Ariège, 3 P 1059, Matrices des propriétés bâties, 1911-1936.£AD Ariège, 8 M 30, Stations hydrominérales, Liste des hôtels et maisons meublées assujetties à la taxe de séjour, 1921.£AD Ariè
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0563665 ; 6189354
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.7907704513383, 1.3353968960428
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI IA09005854 ; IA09005850 ; IA09005860
  • WCOM Aulus-les-Bains
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université Toulouse Jean Jaurès