• recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
ancien chalet de l'ASPTT, actuellement auberge le Grand Tétras
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Pays d'Olmes
  • Commune Montferrier
  • Lieu-dit les Monts d'Olmes
  • Adresse rue du Montagnard
  • Cadastre 2018 D 3498 et 3871
  • Dénominations
    auberge
  • Appellations
    chalet de l'ASPTT, le Grand Tétras
  • Parties constituantes non étudiées
    restaurant, café

Le projet de chalet pour l'ASPTT (Association sportive des postes, télégraphes et téléphone) est élaboré dès le mois de mai 1967 par l'architecte Jean Bordes. En septembre 1967, le Département émet un avis très favorable au projet : ""L'ensemble est fort bien conçu : l'ensoleillement maximum a été recherché compte tenu de l'emplacement ; celui-ci dans une zone dégagée et légèrement surélevée, à proximité des pistes, est satisfaisant.""£Un nouveau jeu de plans est élaboré en mars 1968, identique au précédent. L’édifice tel qu’il est aujourd’hui visible est relativement conforme aux plans élaborés par Jean Bordes. La toiture devait initialement être couverte de tôle galvanisée, il n’est pas certain que ce fut le cas. L’intérieur de l’édifice n’ayant pas été visité, nous ne pouvons savoir si les dispositions d’origine ont été conservées. Il était prévu d’aménager au rez-de-chaussée une entrée donnant sur un dépôt de skis et de chaussures, un atelier de location de skis, une buanderie, une salle de jeux, des sanitaires, ainsi qu’une cave et la chaufferie. Un escalier intérieur était prévu à l’arrière du bâtiment, au centre. Au premier étage devait prendre place une vaste salle de séjour, le bureau du directeur, une bagagerie, une lingerie, la cuisine et des sanitaires. Dans la salle de séjour était prévu un coin bar pour lequel on conserve des plans de détail. Le deuxième étage devait comporter trois dortoirs, deux chambres pour les moniteurs, des sanitaires avec douches et une salle de service. Les sols du rez-de-chaussée devaient être en ciment, ceux du premier étage couverts d’un carrelage de grès et ceux du deuxième étage en parquet collé.£Le choix des entreprises est réalisé le 3 avril 1969 et l'ordre de service pour le commencement des travaux intervient le 8 avril 1969. Les travaux sont interrompus à cause des intempéries entre novembre 1969 et avril 1970. Les travaux sont partiellement réceptionnés le 13 septembre 1971.£Le bâtiment a été agrandi vers le sud au cours de la seconde moitié des années 1970. L'architecte de cette extension n'est pas connu. C’est sans doute à cette période que plusieurs modifications interviennent sur le bâtiment initial : suppression du retour du balcon du deuxième étage sur le mur sud, installation d’un escalier métallique menant de la terrasse du premier étage au balcon du deuxième étage, déplacement de l’escalier menant à la terrasse du premier étage vers l’est pour laisser place au corps de bâtiment assurant la jonction avec la nouvelle construction, extension du rez-de-chaussée sous la terrasse du premier étage jusqu’à l’aplomb de cette dernière. Les volets roulants ne paraissent pas avoir été prévus dès l’origine. Il n’est pas non plus certain que les balcons du nouveau corps de bâtiment aient été prévus pour être fermés par des baies vitrées comme ils le sont aujourd’hui.£Le Grand Tétras est toujours un centre de vacances accueillant des groupes et des particuliers, ainsi que des classes de neige.

L'édifice est situé au sud-ouest de la station des Monts d'Olmes, à l'extrémité de la rue du montagnard, dans la partie la plus haute de la station. Il se trouve à proximité immédiate des pistes de skis, et notamment de la piste ""Chalets"" desservie par le double téléski ""Baby"". Il ne bénéficie pas d'une vue dégagée sur la montagne, mais donne à l’avant sur le parking le séparant du bâtiment le Montagnard et vers l'arrière sur des chalets individuels.£L'édifice comporte deux corps de bâtiments reliés par un troisième plus petit, les trois étant dans le même alignement. Les deux corps de bâtiment principaux comprennent un rez-de-chaussée ouvrant sur le parking et deux étages. Celui assurant la liaison ne comprend qu'un rez-de-chaussée et un étage. Il est aussi moins large que les deux autres. Chaque niveau est accessible indépendamment depuis l’extérieur par des escaliers implantés sur la façade orientale et l’élévation sud.£Le corps de bâtiment nord est le plus ancien. Un porche dans-œuvre permet d’accéder au rez-de-chaussée depuis le parking. Une autre porte est percée dans la partie droite du mur. Au niveau du premier étage se trouve une terrasse occupant les deux-tiers gauche de la façade. On y accède par un escalier droit en maçonnerie. La rambarde de l’escalier et de la terrasse présente un motif mixte constitué de planches horizontales, hormis dans les angles de la terrasse où il s’agit de petites planches verticales. Ce niveau est très largement percé d’ouvertures, une porte-fenêtre au centre et des fenêtres sur les travées latérales. On accède au deuxième étage par un escalier tournant métallique donnant sur le balcon protégé par le toit débordant. Cet étage est percé de cinq porte-fenêtres. Le mur nord de ce corps de bâtiment contient les conduits d’évacuation des cheminées dans le tiers gauche et de simples fenêtres allongées dans la partie droite. L’élévation postérieure ne comporte que de petites fenêtres carrées éclairant l’escalier intérieur et les sanitaires.£Le petit corps de bâtiment assurant la jonction entre les deux autres possède un accès direct au niveau du rez-de-chaussée. L’étage est constitué d’un simple passage éclairé par deux larges baies vitrées du côté du parking.£Le corps de bâtiment sud ne possède pas d’accès direct depuis le rez-de-chaussée qui n’est percé que de quelques petites fenêtres sur l’élévation est. On accède au premier étage par un escalier droit en maçonnerie accolé à l’élévation sud. De ce côté, une petite terrasse triangulaire est aménagée au deuxième étage. La façade orientale est divisée en trois travées traitées de manière identique formant deux loggias superposées. Elles sont fermées par des rambardes en bois descendant sous le niveau de circulation des deux niveaux, formant comme un caillebotis. La partie supérieure des loggias est aujourd’hui fermée par des vitres. Les deux-tiers gauche du mur sud sont occupés par des loggias relativement semblables à celles de la façade orientale, sur deux travées seulement.£L’édifice est bâti essentiellement en béton. Les élévations sont couvertes d’un enduit beige. Certaines parties du mur est et la partie du mur nord où se trouvent les conduits de cheminée sont couverts d’un parement en pierre (moellons de pierre locale). Le deuxième étage du mur nord est couvert d’un essentage en bois, ainsi que les deux tiers gauche de l’élévation sud. Les toits à longs pans sont couverts de fausses ardoises en matériau de synthèse. Les fenêtres sont fermées par des volets roulants. Toutes les boiseries extérieures sont traitées de manière à les rendre foncées.

  • Murs
    • béton
    • enduit
    • essentage de planches
    • moellon
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant en charpente métallique

Présentation succincte

  • NOTSUC Auberge édifiée pour l'ASPTT, d'après des plans de Jean Bordes, entre 1969 et 1971. Agrandie dès la deuxième moitié des années 1970, elle accueille toujours aujourd'hui un centre de vacances pour groupes et particuliers.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S AD Ariège, 49 J 35, Projet de chalet ASPTT, Jean Bordes architecte, 29/03/1968.£AD Ariège, 50 J 207, Avant-projet de chalet ASPTT, Jean Bordes architecte, 26/05/1967.£AD Ariège, 225 W 93, Investissements réalisés depuis 1967, travaux en cours et terminais
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0596986 ; 6194609
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8435616799425, 1.74113192741563
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Montferrier
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018