• recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
hôtel-restaurant les Airelles
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Pays d'Olmes
  • Commune Montferrier
  • Lieu-dit les Monts d'Olmes
  • Cadastre 2018 D 3466 et 3766
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs, restaurant
  • Appellations
    les Airelles

L’hôtel-restaurant est parmi les premiers bâtiments à être édifiés à la station des Monts d’Olmes, dès l’année 1968. Les commanditaires sont Yves (rugbyman) et Arlette Taffine. Un document fiscal indique que Mme Arlette Taffine, habitant au 23 rue Léon Blum à Lavelanet, est propriétaire depuis le 1e janvier 1968 d'un terrain d'une contenance de 930 m2. Elle avait l'engagement d'y construire un immeuble ou un groupe d'immeubles dans un délai de 4 ans avec pour contrepartie un allègement fiscal (archives privées Roaldès). Les travaux ne sont pas tout à fait terminés pour la saison hivernale 1968-1969 mais le bâtiment est tout de même partiellement mis en service. Il est achevé pour la saison suivante. Dès cette période, la partie orientale est ajoutée à la construction initiale. Cette partie est agrandie vers le sud, à l’emplacement de la terrasse, à une date ultérieure, sans doute entre 1972 et 1976. En effet à cette époque, c'est le banquier Jean de Roaldès qui est propriétaire de l'hôtel qui est confié en gérance à M. et Mme Vedel. Il fait réaliser toute une série de travaux pour un total estimé à 87 935 F en mars 1973 : ces travaux concernent la salle de restaurant, le bar, le snack, le salon, la chaufferie, les égouts et la toiture et consistent en gros-oeuvre, menuiserie, électricité, chauffage-sanitaire, peinture. L'hôtel était donc loin d'être fini avant cette campagne de travaux. Ces travaux sont complétés par des équipements variés : 35 chaises en septembre 1972 (Sièges d'Autrefois, d'Aujourd'hui à Hendaye) 8 tables et 35 chaises ""cathares"" en octobre 1972 (société Dedieu à Saint-Girons), machine à café et lave-vaisselle (Languedoc équipements hôteliers à Toulouse) et 60 chaises et 30 tables (Charlionais et Cie à Toulouse), en octobre 1973 (archives privées Roaldès).£Les loggias du deuxième et du troisième étage de la façade sud et les balcons de l’élévation nord ont été fermés par des vitres à une date inconnue. L’hôtel-restaurant est aujourd’hui fermé et le bâtiment en grande partie désaffecté.

L’hôtel se trouve au cœur de la station, entre la route départementale, au nord, et le front de neige, au sud.£Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et trois étages.£La façade sud contient six travées séparées par des montants verticaux en béton. Une terrasse est aménagée au niveau du premier étage. On y accède par un escalier symétrique composé de deux volées droites en bois. La terrasse est protégée par une rambarde en bois dont le système d’accroche à la structure en béton est original. Le restaurant ouvrait directement sur cette terrasse. Aux deux niveaux supérieurs se trouvaient des loggias, aujourd’hui fermées par des baies vitrées. Elles étaient protégées par des rambardes en bois, constituées de planches horizontales, qui ont été conservées. Au-dessus du troisième étage le niveau de comble est fermé par un essentage de planches.£L’essentage de planches de bois se retrouve sur une partie de l’élévation ouest, au niveau des deuxième et troisième étages. La partie droite de ce mur est couvert d’un parement de moellons.£L’élévation nord est beaucoup plus austère que la façade. Le mur de l’étage de soubassement est couvert d’un parement de moellons contrairement au reste de l’élévation qui est entièrement couvert d’un enduit gris. Une porte protégée par une galerie en béton est ouverte au niveau du soubassement. Le premier étage est largement percé de fenêtres éclairant la salle de restaurant. De petites fenêtres triangulaires éclairent la cage d’escalier sur l’ensemble de la troisième travée. La partie droite des deuxième et troisième étages est agrémentée de balcons filants, à retour sur l’élévation ouest. Ces balcons ont été, comme les loggias de la façade, fermées par des baies vitrées. Les rambardes sont en planches de bois horizontales.£L’ensemble est bâti en béton, et par endroits (notamment l’élévation est) en brique creuse. La majorité des élévations est enduite, quelques éléments étant couverts d’un parement de moellons ou d’un essentage de planches. Le toit à un pan très incliné est couvert de tôle galvanisée.

  • Murs
    • béton
    • brique creuse
    • enduit
    • essentage de planches
    • moellon
  • Toits
    tôle galvanisée
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en charpente

Présentation succincte

  • NOTSUC Premier hôtel-restaurant édifié à la station dès sa création.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S AD Ariège, 225 W 93, Investissements réalisés depuis 1967, travaux en cours et terminaison courant 1969.£Archives privées Malecamp, photographies de la seconde moitié du 20e siècle.£Archives pricées Roaldès.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0597155 ; 6194741
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8447727088318, 1.74317114602907
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Montferrier
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018