Dossier d’œuvre architecture IA09005812 | Réalisé par ; ;
Chabbert Roland (Rédacteur)
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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  • recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
station de sports d'hiver des Monts d'Olmes
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Pays d'Olmes
  • Hydrographies la Pradeille
  • Commune Montferrier
  • Lieu-dit les Monts d'Olmes, Jasse de las Pradeilles
  • Cadastre 2018 D 3471 à 3941
  • Dénominations
    station de sports d'hiver
  • Appellations
    Les Monts d'Olmes

La station des Monts d'Olmes a été implantée sur un site vierge à partir du milieu des années 1960. Toutes proportions gardées, sa conception s'inscrit dans la lignée de la création des grandes stations « intégrées » des Alpes au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Deux personnes semblent être intervenues sur les plans d'urbanisation de la station : l'urbaniste P. Biagioni, au moins en 1965, et l'architecte Jean-Marc Legrand, au moins en 1966. Les documents d'archives ne précisent pas s'ils ont travaillé ensemble ou si le second a repris le projet du premier en le modifiant à la marge.

Les premiers projets d'urbanisation prévoyaient la construction d'une trentaine d'immeubles collectifs, divisés en appartements (plus de 300 logements) ou destinés à accueillir des hôtels (environ 500 chambres). Entre ces immeubles devait prendre place une centaine de chalets individuels. En 1968, le projet est finalement totalement repensé, laissant la part belle aux chalets individuels et réduisant fortement le nombre et la hauteur des immeubles collectifs. Il est alors prévu la construction de près de 200 chalets individuels, quatre immeubles de deux à trois niveaux et autant de plus de cinq niveaux. L'urbanisation est prise en charge par la Société d'étude immobilière des Monts d'Olmes (SEIMO) qui fait bâtir le grand immeuble en front de neige, le Cristal. Propriétaire des terrains, elle les divise selon le plan de lotissement établi en juin 1968 et vend les lots viabilisés. Les acquéreurs ont quatre ans pour bâtir leur lot selon les prescriptions du cahier des charges.

Les premiers travaux de construction débutent avec la route d'accès, entre octobre 1965 et octobre 1967. Les travaux d'équipement électrique sont réalisés à partir de l'été 1966. Les pistes ouvrent en décembre 1967, mais il faut attendre janvier 1968 pour que les quatre premiers téléskis soient mis en service. La station est officiellement inaugurée le 12 février 1968. Dès l'année suivante, quatre nouveaux téléskis voient le jour, puis à nouveau trois autres en 1971-1972. La chapelle est construite entre 1975 et 1985. Les trois-quarts des chalets et la moitié des immeubles sont bâtis entre 1967 et 1976, ensuite les constructions se poursuivent avec un rythme nettement moins soutenu.

À partir de 1980, un projet de revalorisation du site et de nouvelles constructions est établi dans le cadre des UTN (Unité Touristique Nouvelle). Il s'agit surtout de procéder à la « banalisation des lits » de la station en proposant un plus grand nombre de biens à la location. Les chalets et appartements sont pour la plupart des résidences secondaires privées qui ne sont occupées que quelques jours ou semaines dans l'année. Le projet prévoit l'extension de l'immeuble en front de neige, le Cristal. L'agence Lo-Vac est mandatée pour assurer la location des nouveaux appartements construits, mais aussi des chalets et des appartements préexistants que les propriétaires souhaiteraient louer en leur absence. Cette opération n'entraîne pas de transformation majeure de la station hormis l'extension du Cristal. La morphologie générale du site, avec des chalets et quelques petits immeubles collectifs perdus au milieu des sapins, est conservée.

Quelques nouvelles constructions ou reconstructions sont à noter au cours du premier quart du 21e siècle. Le télésiège prévu dès la création de la station est finalement construit en 2007.

La station des Monts d'Olmes est située sur la commune de Montferrier, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Lavelanet. On y accède depuis Montferrier, par la route de Montségur puis une route spécifique d'une quinzaine de kilomètres à travers les bois de Montminier et de Fage Belle. La station est implantée sur un replat appelé la Pradeille, en contrebas du vallon où se développe le domaine skiable. Les pistes sont aménagées sur le versant nord des pic du Han et du Galinat.

Le plan de lotissement couvre 49 ha, dont seulement 14 ha sont constructibles. Le reste est planté de forêts de résineux. L'ensemble des constructions prend place autour et en contrebas du front de neige et de la grenouillère où convergent la plupart des pistes. Une bonne partie des chalets et des immeubles est accessible avec les skis aux pieds, mais la circulation des piétons et des skieurs n'est pas séparée de la circulation automobile sur l'ensemble de la station. La présence de la voiture reste très importante avec la route, scandée de parkings, qui forme des lacets jusqu'à l'immeuble du front de neige. Chacun des six îlots de chalets, répartis de part et d'autre des derniers lacets de la route, est lui-même desservi par des rues secondaires. Les clôtures entre les différentes propriétés sont rigoureusement interdites.

Hormis le Cristal, la plupart des constructions sont de faible hauteur, généralement un à deux étages pour les chalets et deux à trois pour les immeubles. Toutes sont bâties majoritairement en parpaing ou en béton, avec des étages en bois pour la plupart des chalets. Les murs sont couverts d'enduit et partiellement de parements de moellons et d'essentages de planches. Les toits à un ou deux pans sont couverts de matériaux imitant l'ardoise, tôle ou matériau composite le plus souvent. Ces constructions renvoient au vocabulaire du chalet pour skieur, tel qu'il a été défini dans les Alpes dans l'Entre-deux-guerres et que l'on retrouve dans l'ensemble des stations de sports d'hiver, sans véritable adéquation avec l'architecture vernaculaire locale.

Présentation succincte

  • NOTSUC Station inaugurée en 1968, aménagée sur un site vierge de la commune de Montferrier, à proximité de Lavelanet.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S AD Ariège, 225 W 93, « Un hélicoptère travaille à la construction du nouveau téléski des Monts d’Olmes », La Dépêche du Midi, 01/08/1968 ; « En attendant la neige, on s’affaire aux Monts d’Olmes se poursuit », La Dépêche du Midi, 24/10/1968 ; « En attenda
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0596760 ; 6195009/0597695 ; 6194833/0597498 ; 6192568/0596333 ; 6193318/0596760 ; 6195009
  • COORMWGS84 42.8471256772682, 1.73829249686623/42.8456769723596, 1.74975137080355/42.8252842536782, 1.74778320198986/42.8318603861898, 1.73340643781025/42.8471256772682, 1.73829249686623
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
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  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Montferrier
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété publique
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université Toulouse - Jean Jaurès
Chabbert Roland
Chabbert Roland

2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général

depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie

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