Dossier d’œuvre architecture IA09005803 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
voie ferrée du transpyrénéen
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Ax-les-Thermes
  • Cadastre 2017 A, B non cadastré
  • Dénominations
    voie ferrée
  • Parties constituantes non étudiées
    tunnel, pont

La ligne de chemin de fer de Tarascon-sur-Ariège à Ax-les-Thermes est inaugurée le 22 avril 1888. Au début du 20e siècle, elle est prolongée en direction de l'Espagne. Les plans sont élaborés en 1927 par Rougé, ingénieur toulousain. La ligne transpyrénéenne entre Ax-les-Thermes et Puigcerda est inaugurée le 21 juillet 1929. Elle relie Toulouse à Barcelone, et au-delà Paris à Carthagène. Les documents de communication autour de la création du lotissement d'En Castel en 1924 précisent l'importance de cette ligne pour le développement de la station qui sera alors sur la voie la plus rapide de la métropole aux colonies et la première gare française sur cet itinéraire.£La construction de cette voie ferrée entraîne l'édification de plusieurs ouvrages d'art aux abords immédiats de la ville d'Ax, notamment deux tunnels et deux viaducs. Tous sont bâtis entre 1927 et 1929 et ne semblent pas avoir été très remaniés depuis, hormis les travaux d'entretien nécessaires.

Le premier tunnel se trouve presque à la sortie de la gare, en direction du sud-est. Il est très court et ressort presque immédiatement après la rue d'Enfontange. Le second tunnel est beaucoup plus long. Il entre sous terre au niveau de la Condamine, en-dessous du cimetière, puis décrit une large courbe sous le versant appelé Bélair, avant de ressortir au niveau de la Coste et le Plana, derrière le parc du casino, en contrebas de la route de l'Aude. Les profils de ces tunnels sont similaires et couverts d'un arc plein-cintre outrepassé, ou fer-à-cheval. Ils sont bâtis en maçonnerie de granite.£Les deux viaducs se trouvent à la sortie du deuxième tunnel, presque dans le prolongement l'un de l'autre. Le premier viaduc, plus long que le second, permet à la voie ferrée de passer au-dessus de la route de l'Aude et de la Lauze. Il peut être décomposé en quatre séquences séparées par des sortes de pilastres. La première, au nord, ne comporte qu'une arche en plein-cintre relativement large sous laquelle passe la route de l'Aude. La deuxième comporte quatre arches en plein-cintre plus étroites. La troisième est la plus centrale et la plus monumentale. Elle ne contient qu'une arche en plein-cintre nettement plus large que les autres. Deux arcs d'écoinçon de chaque côté de l'arche allègent la structure et peuvent servir d'ouïes le cas échéant. La partie sous le tablier est agrémentée d'un alignement de corbeaux. La dernière séquence comporte sept arches identiques à celles de la deuxième séquence. Le deuxième viaduc, plus court que le précédent, se trouve quelques mètres plus au sud. Il ne permet pas le passage d'un cours d'eau ou d'une route mais a pour fonction de compenser la déclivité du terrain entre Saint-Udaut et Prat Redoun. Il comporte sept arches en plein-cintre. Une conduite forcée pour la centrale hydroélectrique passe sous la troisième arche en partant du nord et le chemin de Saint-Udaut au parc d'Espagne sous la cinquième arche. Ces deux viaducs sont bâtis comme les tunnels en maçonnerie de granite. Les arcs et les piles sont en pierre de taille. Les parties planes sont couvertes d'un parement en appareil irrégulier. Le tablier est protégé par des gardes-corps en fonte fabriqués par la société Horme et Buire qui a fonctionné, sous cette appellation, entre 1909 et 1929.

  • Murs
    • granite

Présentation succincte

  • NOTSUC Les ouvrages d'art, tunnels et viaducs, de la ligne du transpyrénéen ont tous été bâtis entre 1927 et 1929.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G GARAU, M., « Les transpyrénéens, La pénétration de la voie d’écartement européen en Espagne », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, n°4-4, 1933, p. 449-471.£HAGIMONT, Steve, « Un essor touristique et thermal contrarié au XIXe siècle : Ax-les-T
  • NOTB_S AD Ariège, 220 EDT O 25, Chemin de fer à la frontière d’Espagne, plan parcellaire, par Rougé, ingénieur à Toulouse, 1927.£AD Ariège, 220 EDT T 2, Plaquette de communication pour le lotissement d’En Castel, Société immobilière d’Ax-les-Thermes, 1924.£AD Ha
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0605119 ; 6180622
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.7189281784475, 1.84300954231649
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Ax-les-Thermes
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université Toulouse Jean Jaurès