Dossier d’œuvre architecture IA09005735 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
ancienne maison Benjamin Rivière puis Grand Hôtel du Casino, actuellement immeuble
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université Toulouse - Jean Jaurès

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées
  • Commune Ax-les-Thermes
  • Adresse 6 avenue Théophile Delcassé
  • Cadastre 2018 A 1474
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Benjamin Rivière, Grand hôtel du Casino
  • Destinations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Un premier édifice est bâti à cet emplacement au cours de la première moitié du 19e siècle puis agrandi au milieu du siècle par François Rivière. Une publicité de 1869 mentionne la ""Maison meublée Benjamin Rivière (...) Appartements complets pour familles, et chambres, offices, salons de réunion et parc (...) Etablissement de bains dépendants de la maison."" En 1925, il ne s'agit plus d'une ""maison meublée"" mais d'un véritable hôtel, toujours appelé ""Benjamin-Rivière"". La publicité précise : ""Chambres spacieuses confortables, Parc ombragé, Arrangement pour familles, Garage, English-spoken"". L'hôtel appartient alors à François de Fonds-Lamothe, ingénieur à Paris.£Vers 1928, l'hôtel est acheté par la Compagnie immobilière France-Indochine. La même année, elle prend à sa charge la gestion du casino d'Ax-les-Thermes. Le cahier des charges précise, dès le premier article, que la Compagnie s'engage à construire ""un grand hôtel à Ax"", dans un délai de cinq ans. L'hôtel est construit rapidement puisqu'il ouvre ses portes pour la saison 1930. Il a probablement été bâti en partie sur l'édifice précédent qui n'a peut-être pas été totalement détruit. En effet, la façade sud conserve le parti de l'édifice précédent avec un ordonnancement à onze travées. La différence de traitement de la façade, entre le deuxième et le troisième étage, pourrait marquer la limite entre le bâtiment préexistant et l'agrandissement opéré vers 1928-1930.£L'extérieur de l'édifice n'a pas connu de transformation majeure depuis sa construction. L'hôtel a fermé ses portes au milieu du 20e siècle. Il a été réaménagé en appartements.

L'édifice est situé le long de l'avenue Théophile Delcassé, à proximité de la promenade du Couloubret, au coeur de la ville. De dimensions très imposantes par rapport à la plupart des autres bâtiments, il se remarque depuis de nombreux points de vue. Un jardin est implanté sur l'arrière du bâtiment, au nord.£L'édifice comporte un étage de soubassement ouvrant en partie directement sur l'avenue, dans la partie gauche de la façade sud. Un salon de coiffure est installé dans ce local. L'accès au rez-de-chaussée surélevé se fait, de ce côté, par un escalier droit maçonné de quelques marches installé sous un petit auvent en béton. La partie droite du rez-de-chaussée est occupée par l'Office de Tourisme et donne directement sur l'avenue. Au-dessus du rez-de-chaussée surélevé prennent place quatre étages et un étage de comble.£La façade sud est ordonnancée à onze travées. La travée centrale constitue l'axe de symétrie. Elle abrite la porte d'entrée au rez-de-chaussée, une porte-fenêtre au premier étage donnant sur un balcon en béton, et des fenêtres triples aux niveaux supérieurs (avec porte-fenêtre au centre pour le deuxième et le quatrième étage). Les deux travées externes de gauche et les deux travées externes de droite sont identiques. Elles abritent principalement des fenêtres, hormis au premier étage où ce sont des portes-fenêtres donnant sur de simples gardes-corps. Les six autres travées, trois de chaque côté de la travée centrale, sont identiques et comportent principalement des fenêtres, hormis deux balcons au quatrième étage (travées 4 et 8). Des jardinières en béton sont aménagées en avant de toutes les fenêtres du troisième étage, et des fenêtres du deuxième étage situées sur les quatre travées extérieures et la travée centrale.£L'élévation nord est aussi ordonnancée à onze travées, et la travée centrale assure l'axe de symétrie. Elle comporte des fenêtres en biais implantées à mi-niveau, certainement destinées à éclairer la cage d'escalier, et une porte entre l'étage de soubassement et le rez-de-chaussée surélevé permettant un accès direct au jardin. Une porte implantée dans la travée de droite, au niveau de l'étage de soubassement, et une autre installée dans la partie gauche, au niveau du rez-de-chaussée surélevé, permettent deux autres accès au jardin. Les quatre travées extérieures contiennent des fenêtres légèrement plus larges que les six autres travées (trois de chaque côté de la travée centrale).£Le matériau principal de construction n'est pas connu avec certitude. Il pourrait s'agir en partie de moellons. Une partie des élévations est probablement bâtie en béton, tout comme l'entrée, les encadrements des baies, les balcons et les jardinières. La façade sud est couverte d'un enduit jaune pâle. Les appuis de fenêtres, les jardinières et les balcons sont rehaussés d'un enduit bordeaux, et les encadrements des baies d'un enduit rose pâle. La porte principale est peinte en saumon. Les trois derniers niveaux de la façade sud sont agrémentés d'un faux pan-de-bois en béton peint en blanc. L'élévation nord est couverte d'un enduit rose pâle uniforme. Un cordon marque la limite entre le deuxième et le troisième étage mais la partie supérieure n'est pas agrémentée d'un faux pan-de-bois comme sur la façade sud.£Le toit à longs pans et demi-croupes est couvert d'ardoises. Un décrochement de toiture s'observe sur les élévations sud et nord afin de souligner la partie centrale du bâtiment, correspondant aux sept travées centrales. Les quatre travées latérales étant rejetées sur les côtés. Ces travées latérales sont surmontées de lucarnes rampantes sur les versants couvertes de toits à un pan en zinc. Ces lucarnes ne comportent pas deux mais trois fenêtres chacune.

  • Murs
    • enduit
    • faux pan de bois
    • moellon (incertitude)
    • béton armé
  • Toits
    ardoise, zinc en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie

Présentation succincte

  • NOTSUC Le Grand hôtel du Casino a été édifié vers 1928-1930 à la place de l'ancien hôtel Benjamin Rivière. S'il abrite aujourd'hui des appartements, l'édifice n'a pas connu de transformation majeure de ses élévations extérieures depuis sa construction.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G GADRAT, Aîné, Guide du baigneur aux thermes d’Ax et d’Ussat, Impr. Gadrat, Foix, 1869.£L'information d'Indochine, économique et financière, 9 mars 1935 (accessible en ligne sur Gallica).£Syndicat d’initiative des Pyrénées Ariégeoises, Ax-les-Thermes (Ariè
  • NOTB_S AD Ariège, 220 EDT I23, Cahier des charges de la location du casino à la CIFFIC (Compagnie Immobilière et Foncière France-Indochine), 1927.£AD Ariège, 3 P 1074, Matrices cadastrales, 1855-1914.£AD Ariège, 3 P 1079, Matrices cadastrales, 1911-1938.£AD Haut
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0604725 ; 6180902
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.7213934252435, 1.83815551554901
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Ax-les-Thermes
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université Toulouse Jean Jaurès