Dossier d’œuvre architecture IA09005223 | Réalisé par
  • opération ponctuelle de l'Inventaire
ancienne maison de retraite des prêtres âgés , ancien hospice : hôpital dit hôpital de Sabart, détruit
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Sabarthès
  • Commune Tarascon-sur-Ariège
  • Lieu-dit Sabart
  • Adresse route de, D 8 Vicdessos
  • Cadastre 2021 B01 1350, 1349, 1356, 1355, 1351, 1352, 1318, 275, 274, 273, 294
  • Dénominations
    maison de retraite, hôpital
  • Appellations
    de Sabart

Situé à Tarascon-sur-Ariège, au lieudit Sabart, à l’entrée de la vallée de Vicdessos, l’ancien hôpital de Sabart, détruit en octobre 2016, était dès l’origine, au milieu du XVIIe siècle, une maison de retraite des prêtres invalides du diocèse de Pamiers. Engageant le relèvement spirituel et pastoral du pays, en 1623, après les guerres de Religion, Martial Rivière, recteur de Sabart, restaure la chapelle de Sabart et reçoit de Tarascon, le 9 septembre 1649, un vacant et communal sur lequel « il a fait dresser le jardin et jeter le fondement depuis peu de certains bâtiments qui est à côté de ladite église ». Le même jour, l’abbé Martial fait don de l’édifice, du patus et du jardin de Sabart à la maison de Sabart et l’évêque François Étienne de Caulet. Les travaux terminés le 28 avril 1660, monseigneur Caulet destine la maison, dirigée par les religieux de Chancelade qui y sont alors installés, comme lieu de formation pour les curés du diocèse et de récollection pour les jeunes lévites. Jean-Baptiste de Verthamon, consacré en 1694, construit le séminaire à Pamiers et Sabart retourne à sa première mission, être un hospice des prêtres âgés. L’évêque Henri-Gaston de Lévis, installé en 1742, en fait sa « maison de campagne ». À la Révolution, l’édifice est présenté comme une « maison de charité » pour échapper, en vain, à la vente comme « bien national ». Pendant la Terreur, elle est occupée comme caserne par une compagnie de volontaires, l’église attenante comme écurie. Acquise avec l’église aux enchères, le 15 germinal an III, pour 27 500 livres par un aubergiste de Tarascon, Jacques Fournier, ce dernier vend l’ensemble pour 50 livres à un groupe d’environ 200 habitants.£C’est dans les années 1840 que les abbés Vergé et Authier, acquièrent le domaine de Sabart et ses dépendances dans le but, comme deux siècles auparavant, de créer un hospice pour les vieux prêtres infirmes, une « maison d’éducation pour engendrer les vocations » et une résidence de missionnaires.£Monseigneur Bélaval, évêque du diocèse, devient propriétaire de l’ensemble en 1860 et en fait un lieu de retraite pour les prêtres âgés, reconnu officiellement par décret du 19 février 1862. Quatre missionnaires de Notre-Dame de Garaison sont aussitôt installés et fondent illégalement et dirigent à Sabart un collège. Ils sont expulsés en 1883 et le domaine est vendu aux enchères le 16 août 1891. Acheté par le département de l’Ariège, il devient un hospice jusqu’en 1920, date à laquelle il est cédé à Tarascon : les importants travaux, conduits par l’architecte de Tarascon, Léopold Bacou, sont réceptionnés en 1930 : l’édifice est qualifié administrativement d’« hôpital-hospice » puis, dans les années 1950, d’« hôpital rural ».£Mais, parce que depuis l’installation d’une usine, en 1920, très polluante, à proximité, les autorités, à la fin des années 1950, envisagent la création d’un nouvel hôpital dans un autre lieu de la ville.£Fermé au début des années 1980, l’hôpital-hospice est abandonné, puis détruit en octobre 2016. L’historique de l’édifice est en pièce jointe.£L’hôpital, la buanderie située à proximité, d’une superficie de 60 m2, construite en 1963, le puits, l’entrée sud du jardin et le transformateur sont les seuls vestiges avec la « maison du directeur » (notice IA ????) recensés en 2016. De nos jours, en 2021, seuls subsistent de l’ancien hôpital le portail d’entrée et les grilles sur leur muret en façade, et les restes du mur nord-ouest, comprenant ceux de la tour ronde édifiée en 1895, arasés à environ 2 m de hauteur.

Avant sa démolition, en 2016, l’hôpital de Sabart était situé à Tarascon-sur-Ariège, au lieudit Sabart, le long de la route départementale n°8 dite « route de Vicdessos ». Il est composé, en 2016, du bâtiment principal et de ses annexes, buanderie extérieure, « maison du directeur », puits, entrée du jardin et un transformateur électrique.£L’édifice principal, en forme de L, présente contre le mur nord une tour d’escalier engagée contre le pavillon à droite de la façade orientée vers l’ouest. Le pavillon est constitué de trois étages carrés et d’un étage de comble, et la façade d’une première partie de six travées sur trois niveaux et un étage de combles, une deuxième, la partie comportant l’entrée principale, de trois travées à quatre niveaux et une troisième, contre la chapelle, de deux travées de trois niveaux plus un étage de combles. Un cordon probablement en béton sépare les niveaux et une corniche probablement en pierre court sous la toiture couverte de tuiles mécaniques. Une cour de plan d’un trapèze rectangle est fermée par une grille en fer sur murets en pierre et béton, avec un portail. Seuls les étages de combles sont éclairés par des oculi de forme ronde car les autres ouvertures à encadrement de pierre au rez-de-chaussée ou ciment sont de format rectangulaire vertical. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont toutes obstruées par des moellons ou parpaings.£L’entrée - le linteau porte les inscriptions « HOPITAL DE SABART » - donne sur l’escalier principal en bois, tournant à retour avec jour, et l’accès à la cave s’effectue par un escalier situé au-dessous et à l’arrière du précédent : quelques marches sur le côté indiquent probablement l’emplacement de l’ancien escalier qui menait avant les travaux de 1920 à la cave voûtée en arc segmentaire ou en plein cintre.£L’espace affecté aux cuisines est développé dans cette deuxième partie, derrière l’escalier principal et un long couloir situé contre le mur intérieur de la façade donne accès, de l’entrée, à de petites pièces et à l’escalier en vis avec jour, en bois, situé dans la tour ronde. Avec l’escalier principal, ils permettent l’accès aux étages supérieurs. A la droite de l’entrée était le logement du concierge. La même organisation est appliquée aux premier et deuxième étages. Le troisième étage de combles possède un parquet en bois, partiellement effondré à l’ouest et la toiture est abîmée.£A l’arrière, l’élévation enduite est également ordonnancée avec des ouvertures de format rectangulaire vertical, des rideaux extérieurs en bois protégeant du soleil.£Seuls subsistent en 2021 de l’ancien hôpital le portail d’entrée et les grilles sur leur muret en façade, et le mur nord-ouest, comprenant la tour ronde édifiée en 1895, arasé à environ 2 m de hauteur.£D’autres bâtiments sont associés au bâtiment principal : la buanderie, de plan rectangulaire, située à proximité, construite de moellons enduits, est recouverte d’un toit en appentis de tôles ondulées. A l’intérieur au moins une des trois pièces est équipée de carreaux muraux et de deux bacs en béton. Le transformateur probablement

  • Murs
    • pierre
    • brique
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, jardin de niveau
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
    • escalier tournant à retours avec jour : escalier tournant à retours avec jour
    • escalier en vis avec jour : escalier en vis avec jour
  • État de conservation
    détruit après inventaire
  • Mesures
    • h : 320 cm
    • la : 787 cm

Présentation succincte

  • NOTSUC L’ancien hôpital de Sabart, détruit en 2016, était à l’origine, en 1660, maison de retraite pour les prêtes âgés du diocèse. Fortement transformé dans les années 1920, sa présence témoignait, avec celle des bâtiments alentours détruits au fil des siècles,

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G François Baby, Tarascon, Notre-Dame de Sabart, s. d., 10 p.£P. Louis Dupuy, Le Sanctuaire de N.-D. de Sabart près Tarascon (Ariège), 1937, Thouars (Deux-Sèvres), 104 p.£Adolphe Garrigou, Sabar histoire de l’église de Sabart dans le canton de Tarascon-sur-
  • NOTB_S Archives départementales de l’Ariège : G 76, G 148, G 154, G 235, 62 J 65, 4 N 160, 4 N 161, 4 N 208, 1 Q 692, 135 EDT/D1, 2 V 30, 8 V 12, 22, W 59, 72 W 860, 115 W 5, 115 W 52, 115 W 53, 1 X 105.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0585738 ; 6194069
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8370062222532, 1.60382123634381
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_SCP
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Tarascon-sur-Ariège
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2021
(c) Inventaire général Région Occitanie