Le 8 septembre 1817, le préfet de l'Ariège prend un arrêté pour l'affichage de la demande d'autorisation de Monsieur Gabriel Bonnans pour la construction d'un martinet. L'ingénieur en chef des Mines constate, lors d'une lettre du 27 décembre 1818, que le martinet est en activité. L'ordonnance royale du 13 septembre 1820 autorise la construction du martinet. Le martinet est établi, mais avec deux feux. Ce même Gabriel Bonnans, le 1er septembre 1841, explique qu'il a construit un moulin à plâtre ""au lieu et place d'un martinet qu'a démoli l'eau"". Puis, par une affiche du 25 juin 1847, il demande l'autorisation de construire une forge à la catalane au quartier du Fangas de Lucanter. Le cours des eaux ne sera en rien changé car il utilisera un canal d'une filature qu'il possède déjà; le bâtiment sera construit latéralement à la filature.L'ordonnance impériale du 15 juillet 1858, faite à Plombières, autorise les héritiers de Gabriel Bonnans à construire une forge à la catalane. L'ingénieur des Travaux Publics se rend sur les lieux en 1862 et le procès-verbal de récolement qu'il rédige constate que les travaux sont conformes aux dispositions prescrites.
Dossier d’œuvre architecture IA09005104
| Réalisé par
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- patrimoine industriel
ancienne forge à la catalane de Fangas de Lucantes
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Ariège - Foix
-
Hydrographies
le Vicdessos
-
Commune
Tarascon-sur-Ariège
-
Lieu-dit
Saut-du-Teil
-
Cadastre
1831
B
175
;
1981 B 162, 164 ;
2014
B
904
-
Dénominationsforge catalane
-
Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
L'eau était dérivée à l'endroit naturel dit ""le saut du Teil"". Le canal d'amenée (L = 140 m), encombré, mène toujours au bassin. En enfilade les bâtiments font suite au réservoir; à l'aplomb de la rivière, des assises et des pans de murs délimitent l'emplacement de la forge.£La façade côté rivière conserve deux roues de marteaux l'une, bien dégagée, est encore en position de fonctionnement : on y voit nettement les encoches où l'on fixait les palettes en bois. L'arbre consolidé par le cerclage repose sur un berceau en métal calé sur une pierre de taille. Dans le prolongement de l'axe des deux roues, à l'intérieur des bâtiments, les blocs de soucherie sont ancrés dans le sol.
-
État de conservationvestiges
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : 138S 24.
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0584831 ; 6193456
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8313501466944, 1.59287431461883
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Tarascon-sur-Ariège
- IMP 20220315_R_01
-
Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Date(s) d'enquête :
1985;
Date(s) de rédaction :
2015
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