Les maison d'Ornolac-Ussat-les-Bains se composent d'un noyau ancien non datable mais antérieur au 19e siècle, qui se concentre autour des deux centres de Barry-en-Haut et Barry-en-Bas. Les deux ont été agrandis et restructurés au 19e siècle, mais ce siècle a surtout été marqué par l'urbanisation de la rive gauche, où quelques villas ont été construites. Quelques autres le furent du côté des thermes Fraxine, mais la plupart des maisons de la rue des Thermes est du début du 20e siècle et de sa seconde moitié (plutôt troisième quart). Les constructions les plus récentes se regroupent autour de la rue de la Mairie, entre les deux Barry.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmaison
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Aires d'étudesAriège
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Adresse
- Commune : Ornolac-Ussat-les-Bains
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Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Les maisons d'Ornolac-Ussat-les-Bains se partagent en deux groupes principaux, les maisons anciennes ou du début du 19e siècle, construites dans les deux lieux d'habitats originels que sont les deux Barry, et les maisons construites postérieurement, depuis la seconde moitié du 19e siècle, le long des routes principales. Autant le premier groupe présente une certaine homogénéité, autant le second se signale par sa diversité.£Les maisons anciennes, au-delà de leur diversité apparente, sont généralement bâties sur des parcelles de largeur moyenne (deux travées), mais fort allongées. Elles sont mitoyennes et doivent s'adapter parfois à la déclivité du terrain par l'établissement de soubassements. Les murs sont en schiste enduit pour l'essentiel, mais l'on trouve aussi du calcaire. On les emploie en moellons grossiers, sans chainages d'angle, avec un recours important au liant, puisque, de toute manière, le schiste, qui est le matériau dominant, ne permet pas l'emploi d'un appareil régulier. Les toits à longs pans, autrefois couverts d'ardoise, sont désormais presque tous de tuiles mécaniques. Une petite moitié des maisons possède un étage avec combles (parfois avec surcroit), un tiers un seul étage. Le reste est majoritairement pourvu de deux étages, une seule maison ayant un comble. Pour les maisons ayant conservé leurs cadres de fenêtre et volets anciens (parfois en remploi), on remarque toujours le même type en bois, chanfreiné vers l'intérieur, mouluré vers l'extérieur.£Pour ce qui est des maisons dont l'emplacement, le style et la datation désignent des villas thermales, on ne peut déterminer de style. Bien que peu nombreuses, elles sont d'une grande diversité. On peut toutefois signaler la présence de quelques caractères discriminants tels que la couleur des murs (bleu, jaune, rouge, ce qui tranche assez nettement avec le blanc et le gris du village ancien), l'emploi apparents du bois et de fermes, des lambrequins, des ferronneries (garde-corps, crête de faitage), de soubassements... Tout ceci se distingue de l'absence d'éléments décoratifs des habitations antérieures. Dans le même temps, on peut supposer que les maisons du village ancien ont subi un certain nombre d'améliorations, aujourd'hui peu lisibles. Quelques exemples particulièrement remarquables sont le n°1 de la place de Barry-en-Bas, le n°1 du quartier d'En Cabalès, le n°2 du quartier de Bacquier ou encore les n° 34 et 40 de de la rue de l'Eglise, qui manifestent tous une reprise et une rationalisation très nette des élévations. Elles empruntent d'ailleurs parfois au vocabulaire des villas, notamment par l'introduction d'éléments décoratifs. On peut probablement inclure dans les aménagements de cette époque les douze portes à jour d'imposte repérées, toutes fin 19e-début 20e siècles, et que l'on trouve dans des maisons construites ou remaniées à cette époque, que ce soit dans les deux Barry ou dans les nouveaux quartiers ; il y en avait sans doute bien plus avant les nombreux et profonds remaniements réalisés dans la seconde moitié du 20e siècle.£On note un autre groupe, plus restreint, de villa des années 1930 ou de l'après-guerre, à une période ou le thermalisme commence déjà à décliner, qui se distingue par une réelle recherche architecturale et un grand soin dans la construction, qui ne se retrouve plus aussi souvent par la suite. Dans les décennies suivantes, les typologies sont de moins en moins variées.
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Toitstuile mécanique, ardoise
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Murs
- schiste
- calcaire
- enduit
- moellon
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
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- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
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- TAILLP
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- USER IVR73_SCPMIDIPYR
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Ornolac-Ussat-les-Bains
- IMP 20220315_R_01