• inventaire topographique
  • recensement du patrimoine thermal
ancienne villa Julia, actuellement immeuble
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Tarascon-sur-Ariège
  • Commune Ornolac-Ussat-les-Bains
  • Lieu-dit Ussat-les-Bains
  • Adresse 10 rue des Thermes
  • Cadastre 1834 B2 584, 696, 697, 698 ; 2014 B2 1480
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa
  • Appellations
    Julia
  • Destinations
    immeuble

L'emplacement de cette villa est inoccupé et partagé entre plusieurs parcelles en 1834. Une première construction est réalisée en 1854. Au début du 20e siècle, une grange se trouve à cet emplacement et pourrait avoir eu la même emprise au sol que l'actuel bâtiment (plan incomplet dans les archives de la voirie, AD Ariège, O 896). Il est donc possible que la villa ne soit que la suite d'un remaniement très profond de la grange, d'autant que la façade arrière demeure très irrégulière (AM Ornolac-Ussat-les-Bains, état des lieux du 10/03/1976). Une autorisation d'exhaussement est accordée le 24/11/1908, alors que l'immeuble était toujours une grange. La transformation de la grange en villa date probablement de cette période.£L'aspect de la façade principale de la villa au début du 20e siècle est connu par une carte postale (AD Ariège, 18 FI 701). La façade est alors composée de trois travées. La travée centrale accueille la porte d'entrée au rez-de-chaussée et est surmontée d'un petit pignon. La porte-fenêtre qui s'ouvre dans ce pignon donne sur un balcon. Au rez-de-chaussée, à gauche de la porte d'entrée, se trouve une porte de garage. Le décor du premier étage est composé par l'alternance d'appareil. Des éléments plaqués en céramique ou en terre cuite décorent le comble à surcroît.£Jusqu'à 1976, la villa présentait un aspect extrêmement homogène, la façade arrière mise à part. Celle-ci avait d'ailleurs déjà été modifiée peu de temps auparavant par l'ajout de deux fenêtres horizontales dans la partie droite du rez-de-chaussée. L'état des lieux du 10 mars 1976 qui permet de connaître l'aspect de la maison avant les transformations importantes qui suivirent, a été établi en vue d'obtenir la réalisation de deux fenêtres au deuxième étage de la façade arrière, ce qui fut fait. Le 29 mars 1982, une autre autorisation est donnée pour la construction d'un garage, tandis que, le 28 avril 1985, est acceptée la construction de l'escalier hors-oeuvre de l'arrière et de sa terrasse, qui mènent au premier étage. La petite fenêtre du milieu est alors remplacée par une porte, donnant accès au premier étage depuis la terrasse. La porte que l'on voit actuellement est toutefois plus haute que celle projetée. Les deux fenêtres récentes du rez-de-chaussée ont, elles, été raccourcies pour laisser la place à la porte qu'elles encadrent aujourd'hui.£Une modification postérieure crée un escalier, qui relie la terrasse au deuxième étage. Peut-être est-ce à la même date que la façade principale a été modifiée. La porte de garage en bas à gauche a été remplacée par deux portes donnant sur deux appartements distincts. Quant à la porte d'entrée, qui était initialement au centre du rez-de-chaussée et le seul accès à la maison, elle a été transformée en fenêtre et les marches qui y menaient supprimées. Un auvent, enfin, a été installé pour accéder au rez-de-chaussée à sec depuis la rue. Ce sont ces deux ultimes étapes qui ont permis la partition de la maison en quatre appartements avec accès indépendants.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 4e quart 20e siècle

La villa Julia présente un plan rectangulaire. Elle comporte un étage et un comble à surcroît. Elle est bâtie en moellon au niveau du rez-de-chaussée et en appareil mixte à alternance d’assises régulières (galets et briques) au premier étage et au niveau du comble à surcroît. Les assises de briques n’étaient destinées à être vues que sur la façade nord, au premier étage, ailleurs elles ne sont pas saillantes et étaient couvertes, comme le reste de la maçonnerie, d’un enduit. Les chaînes d’angle, les encadrements des baies et les cordons séparant les niveaux sont en brique. Le rez-de-chaussée est en grande partie couvert d’un crépi. Outre le jeu de couleur provoqué par le décor de briques, le niveau du comble à surcroît comporte plusieurs éléments de décor : deux carrés sur pointe sur la façade nord et deux losanges allongés sur chacune des élévations nord et ouest. Ces formes renferment des éléments aux motifs géométriques en brique vernissée (bleu ciel, vert et jaune).£La façade nord est précédée d’un porche hors-œuvre dans la partie gauche. Elle comporte trois travées. La travée de gauche au rez-de-chaussée contient deux portes d’entrée. Les autres travées au rez-de-chaussée et à l’étage sont occupées par des fenêtres. La travée centrale contient une porte-fenêtre au niveau du comble à surcroît ouvrant sur un balcon. Cette porte-fenêtre présente la particularité d’être couverte d’un arc en mitre alternant briques rouges et blanches et reposant sur des pierres d’angle.£L’élévation orientale est alignée sur la rue. Le rez-de-chaussée est aveugle. Le premier étage est percé de deux fenêtres et d’un petit jour au centre. Le comble à surcroît est éclairé de ce côté par deux fenêtres accolées au centre du pignon. Les angles du comble à surcroît sont constitués d’un massif de brique en forme de console qui protège les bords de l’avant-toit donnant sur les deux autres côtés.£L’élévation sud est beaucoup plus hétérogène. Le rez-de-chaussée est percé d’une fenêtre à gauche et de deux fenêtres encadrant une porte à droite. Au premier étage se trouve une porte d’entrée et une fenêtre à sa droite. Une autre porte est aménagée entre le premier étage et le comble à surcroît. Deux fenêtres sont percées au niveau du comble à surcroît. L’accès aux deux portes supérieures se fait par un escalier en béton auquel on accède directement depuis la rue.£Le toit à longs pans est couvert de tuiles plates mécaniques.

  • Murs
    • brique
    • galet
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à plusieurs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier de type complexe en maçonnerie
  • Techniques
    • céramique
  • Représentations
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    décors géométriques en faïence

Présentation succincte

  • NOTSUC Ancienne villa sans doute destinée au logement des curistes, transformée en appartements.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S AC d'Ornolac-Ussat-les-Bains, permis de construire, 10/3/1976, 29/4/1982 et 28/5/1985. AD Ariège, O 896, 23/4/1906 et 24/11/1908. AD Ariège, 3P 3498. AD Ariège, 18 FI 701, Ussat-les-Bains, Villa Julia, édit. MTIL, s.d.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0587380 ; 6192303
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8213877767911, 1.62425683344448
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Ornolac-Ussat-les-Bains
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014, 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université Toulouse Jean Jaurès