Le cadastre de 1834 montre un édifice de plan rectangulaire. A une date postérieure, au cours du 19e siècle, une aile fut ajoutée sur le côté oriental, qui donna sa forme en L à l'édifice. Il est possible que cette construction se soit fait en deux étapes, comme le suggère la disposition de la façade orientale, qui est composée de deux parties. Celle qui se situe dans l'axe du corps originel présente un axe de symétrie central et est séparée de la partie nord par un chainage d'angle.£Probablement au moment de cette campagne de travaux, fut ajoutée une tour en fer-à-cheval au centre de la façade principale. Elle est décorative et reprend les dispositions de l'escalier à vis central de certains manoirs du 15e siècle, mais sans abriter d'escalier. De fait, il était inutile d'en ajouter un, puisque celui d'origine, qui est inclus dans la maçonnerie, se trouve presque au même niveau.£La villa est représentée sur plusieurs cartes postales du début du 20e siècle. Elle abritait alors des logements pour les curistes.£Dans l'après-guerre, un escalier hors-oeuvre a été ajouté dans l'angle du L formé par les deux ailes existantes, avant que l'immeuble ne soit largement agrandi dans les années 1980, moment où il a été transformé en hôtel. L'annexe qui était accolée au sud du corps originel a alors cédé la place à une nouvelle aile de deux étages, aussi longue que le corps principal. Un autre espace a été adjoint à la façade nord. Il intègre l'escalier hors-oeuvre précédemment ajouté, qui est enfermé dans une maçonnerie, tandis qu'une entrée vitrée est bâtie au rez-de-chaussée, entre cette nouvelle structure et la tour. Les combles ont également été réaménagés et percés de velux, alors qu'ils étaient initialement aveugles.£L'intérieur, enfin, a été entièrement réaménagé avant 2009, pour être transformé en maison de retraite. Le nombre de chambres a alors été fortement accru.