Lhôtel Ardouin est construit en 1580 pour Pierre Garrigues, riche marchand pastelier de Mazères. Il meurt en 1590 et sa fille mariée à Jean Antoine Ardouin hérite de la maison familiale. Au 17e siècle, la demeure est acquise par lévêché de Mirepoix et au 20e siècle, elle intègre le patrimoine communal. La restauration de lédifice réalisé en 1990 a fait disparaître des éléments, gênant aujourdhui la lecture globale de lédifice. Sur la rue des Tourelles, une ancienne carte postale montre létat avant travaux. Au rez-de-chaussée ouvrait une porte cintrée à encadrement de briques, on y accédait par un escalier à double-volée. Tout ce niveau avait été repris au 18e siècle.£Une autre carte postale montre lhôtel côté jardin, la travée de gauche ne semble pas avoir conservée la fenêtre à traverse et meneau du deuxième étage comme elle se présente aujourdhui. La baie avait été transformée au 18e siècle avec un couvrement arquée segmentaire en brique et des huisseries à petits carreaux, seuls les piédroits et appui semblaient avoir été conservés. Un percement muré ouvrait vraisemblablement à droite de la fenêtre du premier étage. Il ne subsiste plus aujourdhui que le linteau arqué segmentaire en briques. La tourelle dangle nétait pas couverte dun dôme et les souches des cheminées de la travée de gauche ont été supprimées.£Côté rue Castellane, les anciennes cartes postales montrent un départ darc à proximité du portail, qui na pas été conservé.£Lhôtel Ardouin accueille aujourdhui un musée archéologique présentant les fouilles de nécropoles wisigothique et franque découvertes sur le territoire ainsi que quelques éléments éclairant lhistoire de la bastide de Mazères.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées - Portes d'Ariège
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Commune
Mazères
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Adresse
rue Castellane
,
22 rue des Tourelles
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Cadastre
2018
E
201-204
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Dénominationshôtel
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Précision dénominationhôtel pastelier
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Appellationshôtel Ardouin
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Destinationsmusée
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Parties constituantes non étudiéesjardin botanique
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Période(s)
- Principale : 4e quart 16e siècle
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Dates
- 1580, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Pierre GarriguescommanditairePierre GarriguesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Hôtel particulier à maçonnerie de briques avec une tour escalier polygonale hors uvre. Lentrée se fait latéralement par un porche de briques coiffé dun fronton. A larrière sorganise un grand jardin où un belvédère permet de surplomber lHers et dapercevoir le Pont-Vieux. Ainsi, cet hôtel était visible depuis la rive opposée dès lentrée dans la ville.£Le logis est de plan massé avec une tour escalier placée au centre de lélévation nord-est ouvrant sur le jardin. La maçonnerie de la travée de gauche se positionne parfaite au nu du mur de la tour quelle englobe alors que la travée de droite est placée en retrait de façon à ménager lentrée dans la tour et donner accès à la vis de pierre desservant lensemble du logis.£La tour polygonale demi hors-uvre porte un couronnement orné dune frise lombarde. Le portail dentrée de la tour ouvre au nord. Une travée de fenêtre éclaire chaque niveau. Parfaitement axées jusquau deuxième étage, la baie du 3e niveau est décalée pour laisser place à la tourelle dangle en encorbellement qui vient sinsérer entre la tour et le logis. Elle permet laccès au toit terrasse de la tour qui offre une vue panoramique sur Mazères, les coteaux au nord, la plaine au sud et la chaîne des Pyrénées en fond.£Sur la tour, tous les percements sont ornés dencadrements en pierre. La porte dentrée est cintrée avec une fausse clef en volute. Elle est encadrée de deux colonnes portant un entablement lui-même surmonté dune plaque qui semble avoir été martelée. Elle devait porter ou une inscription ou un décor. Elle est elle-même coiffée dune corniche moulurée. Les fenêtres présentent le même type de décor architecturé avec quelques variantes : les colonnes sont cannelées et coiffées de chapiteaux corinthiens et lentablement est surmonté dun fronton. Les appuis de fenêtres sont soutenus par deux petites consoles en doucine. Les fausses clefs sommant les fenêtres cintrées portent un décor de feuille de chêne au premier étage et de moulures semblables à celle de la porte dentrée pour les autres.£Côté jardin, sur la travée de gauche du logis, en partie basse, apparaît un jour oblong avec encadrement de pierre à fort chanfrein éclairant une petite cave. Au premier étage, une ancienne demi-croisée a été transformée au 18e siècle. Elle conserve du 16e siècle les piédroits ornés de pilastres cannelés et surmontée dune boule et lappui en pierre. Dans lépaisseur du pilastre viennent se loger des colonnettes superposées. Au 18e siècle, le linteau a été transformé et la baie a reçu un arc segmentaire en briques.£Au deuxième étage se trouve une baie à meneau et traverse présentant les mêmes décors de pilastres et colonnettes sur les piédroits sauf quici les colonnettes sont cannelées. La traverse est ornée de gouttelettes et le meneau dune colonne engagée sur la partie basse et dun pilastre en partie haute, tout deux cannelés. Au sommet des piédroits sont disposés des pots fleuris. Sous lappui des fenêtres, on retrouve les mêmes consoles en doucines que sur la tour.£Entre les deux fenêtres, décalé sur la droite, apparaît un arc en brique. La restauration de la maçonnerie ne permet pas de savoir sil sagit dun arc de décharge ou dun ancien linteau arqué segmentaire. Côté intérieur, il correspond à une niche ouverte sur toute la hauteur de la pièce aujourdhui murée. Cette disposition étonnante ne sexplique pas pour le moment.£Côté jardin, sur la travée de droite du logis, en partie basse, un jour carré avec encadrement de pierre à fort chanfrein éclaire une grande cave. Au premier étage, la fenêtre a été transformée au 18e siècle. De la demi-croisée dorigine ne subsistent que les pots fleuris placés au sommet des piédroits et lappui de la fenêtres qui pourrait correspondre à une ancienne traverse au vu du décor en goutte que lon retrouve dessus, semblable aux traverses des autres fenêtres préservées. Les huisseries à petits bois du 18e siècle ont été conservées.£La baie du deuxième étage est semblable à celle de la travée de gauche. Seul le décor sous les appuis change : des têtes dangelots encadrées dailes sont figurées. Elles semblent avoir été martelés.£Les combles sont simplement éclairés dun petit jour à fort chanfrein et encadrements en pierre.£Deux niveaux de caves se développent, lune sous la travée de gauche, lautre sous la travée de droite et à des niveaux différents sur les piédroits. Sous la travée de gauche se situe une cave en berceau assez étroite, parallèle au jardin. Sous la travée de droite, située un peu plus bas que la précédente, ouvre une grande cave en berceau plein cintre. Une porte cintrée et moulurée en brique permet laccès et des blocs de grès gris sinsèrent à des niveaux différends. A droite de la porte ouvre un autre percement à fort chanfrein, peut-être un ancien puits ? Sur le mur du fond ouvre une petite niche cintrée, la restauration de lensemble ne permet pas de savoir sil sagit dun simple placard ou dun évier.£Deux cheminées monumentales en briques se superposent au premier et deuxième étage du logis. Au premier étage, larc en anse de panier est simple. Elle est surmontée par une large niche. A droite est conservé ce qui pourrait correspondre à un évier ou un potager. Au deuxième étage sui doit correspondre à la salle, la cheminée est plus ouvragée. Lanse de panier est finement moulurée et une niche prend place au-dessus de lentablement.£A tous les niveaux sobservent de beaux plafonds à la française avec des poutres traversantes légèrement moulurée.£Côté rue, lélévation sud-ouest confirme les remarques côté jardin. Les baies du premier étage ont été transformées au 18e siècle. Seuls subsistes des jours à encadrements de pierre et forts chanfreins qui sont condamnés.£Le deuxième étage correspondant à la salle, a conservé ses baies dorigine. Deux croisées encadrent une demi-croisée. Les modénatures sont semblables à celles des baies côté jardin. Les linteaux sont surmontés soient de pots de fleurs soit de boules et les appuis reposent sur des consoles en doucine pour les croisées et des têtes dangelots pour la demi-croisée.
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Murs
- brique
- maçonnerie
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Toitstuile creuse
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Plansplan massé
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Étagessous-sol, entresol, 2 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- terrasse
- toit à longs pans
- dôme
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Escaliers
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
- en maçonnerie : en maçonnerie
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État de conservationrestauré
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
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- CHARPP
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- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR76_SCP
- VALID accessible au grand public
- VISI ouvert au public
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Mazères
- IMP 20230117_R_01
Présentation succincte
- NOTSUC
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà étudier
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Protections1955/03/23 classé MH, 1955/03/23
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Précisions sur la protection
élévation ; toiture
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Référence MH
- (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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