Dossier d’œuvre architecture IA09002997 | Réalisé par
  • inventaire topographique
moulin à foulon et filature
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers-ouest
  • Commune Pamiers

En 1822, Jean Caillas, foulonnier, demande une autorisation pour construire un martinet à parer le fer composé d'une seul marteau et d'un seul feu. Ce martinet n'est plus mentionné par la suite mais il est bien figuré sur le plan du cadastre napoléonien de 1829. En janvier 1832, il dépose une demande d'agrandissement de la foulerie qu'il possède ""depuis un très grand nombre d'années"" au quartier du Palaich à Pamiers. Cet établissement possède ""deux auges propre à fouler les gros draps, avec une meule à huile dont le jeu est produit par un petit canal dérivé du canal de fuite du moulin appelé de la Caugne"". Il demande l'autorisation d'installer en plus ""quatre métiers pour la filature de la laine et cinq cardes"". Il précise que le bâtiment lui-même ne sera pas agrandi et que seule l'organisation intérieure sera modifiée. Le 24 octobre 1832, une ordonnance royale de Louis-Philippe autorise l'agrandissement de la ""foulerie hydraulique"" en filature de laine. En 1837, il demande une autorisation pour construire un moulin à quatre meules sur sa propriété du Palaich. Le maire de Pamiers y est favorable et donne son autorisation en octobre. Il semblerait qu'il ait été bâti sur le martinet de 1822. En 1842, un procès-verbal est dressé disant que le moulin est en fonction depuis plusieurs années. ""Chacune des meules est mue par une roue horizontale qui reçoit les eaux d'un bassin commun à toutes les parties de l'usine"". L'usine est toujours composée d'une foulerie, une filature et ce moulin à farine. Le propriétaire du moulin du Pont-neuf dépose alors réclamation car il se plaint du manque d'eau pour faire convenablement tourner son propre établissement. Un plan daté de 1886 nous apprend que par la suite le site est devenu une minoterie appartenant à un dénommé Emile Paris (A.D. 7 S 65). De nos jours, le bâtiment est à l'abandon, complètement envahi par la végétation et prêt à disparaître.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle

Une partie des élévations de l'usine de Caillas sont encore conservées de nos jours longées par deux bras du canal, l'ancien canal de fuite du moulin de la Caugne en rive gauche et le canal d'amenée de la foulerie en rive droite. Aucune observation n'est possible en raison de la végétation abondante au bord du canal. On remarque toutefois une maçonnerie en appareil mixte de briques et de galets, des chaînages en briques et une fenêtre à encadrement de briques et linteau arqué segmentaire. En amont du bâtiment, les berges du canal ont conservé l'empreinte d'une ancienne vanne, la glissière se distinguant nettement dans une maçonnerie de briques.

  • Murs
    • brique
    • enduit
    • galet
    • appareil mixte
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    envahi par la végétation, menacé

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR76_SCP
  • accessible au grand public
  • Pamiers
  • 20230117_R_01

Présentation succincte

  • NOTSUC Malgré le très mauvais état général du bâtiment, ce foulon témoigne de l'importante activité textile de Pamiers jusqu'au début du 20e siècle.
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    atelier de fabrication
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie