La forge d'Ustou existe très anciennement (1544). Un arrêt du conseil d'état de 1781 avait cantonné Mr de Pointis, seigneur d'Ustou et propriétaire de la forge ; Mr de Gariscou, maître particulier de la maîtrise de Saint-Gaudens, a adjugé par sentence en interprétation de cet arrêt, le tiers des bois à Monsieur de Pointis.£Les communautés de la vallée d'Ustou ont fait appel de cette sentence. Le procès qui en découle entraîne le chômage de la forge (1786). Elle est pour ainsi dire détruite. Mr. de Pointis maintient qu'il lui est impossible de maintenir son établissement parce qu'il ne disposait pas d'assez de bois, à cause des droits d'usage d'Ustou.£Les gens d'Ustou démolissent la forge au commencement de la Révolution. En 1801, Mrs de Pointis font une demande pour reconstruire la forge. Les maîtres de forge du Vicdessos écrivent au préfet de l'Ariège, le 17 Ventôse An X, pour lui dire qu'il faut autoriser le rétablissement de la forge d'Ustou pour favoriser l'échange. La famille de Pointis, frères et soeur, fait une nouvelle demande de rétablissement en 1812. L'ordonnance royale du 15 Juillet 1818 autorise la reconstruction sur l'emplacement de l'ancienne forge.£En Septembre 1819, M. de Pointis demande à être autorisé à construire une forge à Surba. Il parle de la forge d'Ustou, fort éloignée de Rancié, au milieu de forêts, que ses frères et soeur viennent d'être autorisés à reconstruire. Le roulage qui sera employé pour le transport du minerai pourra alternativement transporter de la mine et du charbon en retour, afin de ne jamais marcher à vide, ""ces deux usines se prêtant un secours mutuel, jouiront d'une prospérité commune"".£L'ingénieur des mines, après s'être rendu sur les lieux, rapporte que la forge à la catalane n'a pas été construite, quoique le délai accordé par l'ordonnance de concession soit écoulé (état du Il Décembre 1825).