Un arrêt du Conseil du Roi du 20 Mai 1753 autorise la construction de la forge de Manses et du martinet. L'autorisation est donnée au marquis de Portes. Pour rédiger son ""Mémoire où sont décrits les ateliers et les forges du pays de Foix et du Roussillon"", publié en 1775, Tronçon du Coudray a séjourné quelques jours (moins de 4 ou 5) à la forge de Manses. Le 21 Septembre 1836, le marquis de Portes demande la permission de construire un second feu à la catalane contigu à celui qu'il possède déjà et d'y placer deux marteaux dont l'un pèsera 7 qm et l'autre 2 qm. Il n'y aura aucun changement au canal d'amenée.£Le dossier prend du retard parce que le titre qui a autorisé la construction de la forge n'est pas joint au dossier (27 Juillet 1842). La marquise de Portes renonce finalement à l'établissement de ce second feu (30 Juillet 1853, ministère des Travaux Publics).£Des inondations ralentissent la fabrication au 3ème trimestre 1856. L'usine chôme au 3ème trimestre 1858 à cause du manque d'eau ; elle ne reprendra le travail qu'en novembre. Le travail se ralentit les années suivantes (1859, 1860, 1861). Elle figure sur les statistiques jusqu'en 1864.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Mirepoix
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Hydrographies
l' Hers
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Commune
Teilhet
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Lieu-dit
la Forge
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Cadastre
1845
B2
946
;
1986
B2
693
;
2015
B2
1456
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Dénominationsforge catalane
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
Le circuit hydraulique de la forge , très étendu à l 'origine, serpentait dans la plaine de l 'Hers sur environ 4 km (de l'amont vers l'aval : communes de Mirepoix, de Besset , de Teillet), longueur nécessaire pour avoir une pente suffisante car la forge est située dans la plaine. Il n'en reste aujourd'hui que des éléments dispersés dans les champs redessinés par le remembrement ; quelques tronçons utilisés comme fossés ou comme limites foncières sont discernables. Autre originalité de ce canal, il franchissait le ruisseau de Bessous par un tunnel voûté, construit en briques, qui faisait retenue : en quelque sorte, il passait sous les eaux de ce ruisseau. Il subsiste le départ de cette voûte, sur la rive gauche, et quelques traces sur la rive droite. Le chemin de la forge franchissait le canal de fuite de l'usine et celui du martinet à l'aide d'un pont à double arche.£Un crassier marque une surélévation d'un peu plus d'un mètre dans le paysage.£Les bâtiments étaient situés entre les maisons d'habitation et d'exploitation rurales actuelles. A l'emplacement de la forge, au sol, une dalle en pierre avec deux ouvertures est en place, peut-être s'agit-il d'un élément de la trompe.
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État de conservationvestiges
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0601160 ; 6221425
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 43.0852805005689, 1.78709829399887
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Teilhet
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie