Monsieur Esquirol aîné demande, dans une lettre du 25 février 1842, l'autorisation d'établir une forge à la catalane. En réalité, une demande avait déjà été faite en octobre 1835. Cette forge est déjà établie et en activité : les habitants de Tarascon se plaignent de la gêne qu'entraîne le bruit des marteaux et la poussière de la forge le 4 janvier 1836. Un rapport de l'ingénieur des mines, Jules François, du 19 mai 1837, indique que la forge est en plein roulement le 3 novembre 1836 ; par ailleurs, il précise qu'elle est en chômage forcé à la suite d'un jugement du Tribunal de Foix depuis plusieurs mois. C'est pourquoi l'ordonnance royale du 25 novembre 1843 l'autorise à maintenir en activité cette forge. Quelques mois plus tard, le 7 février 1844, Monsieur Esquirol adresse au ministre des Travaux Publics une demande en modification de l'ordonnance de 1843.£Il vend la forge à Monsieur Louis Buc, domicilié aux forges de Cabre, le 8 décembre 1851.£Il se pose alors un problème de répartition des eaux du Vicdessos entre le moulin qui est resté propriété de la famille Esquirol et la forge. Ce problème est d'abord résolu par une transaction passée entre Esquirol jeune et Buc qui accepte de payer une somme de l 000 F comme indemnité de la portion d'eau concédée par Esquirol jeune somme que Buc a payé à l'instant, le 12 mars 1853.£Puis les ingénieurs des Travaux Publics font un projet de règlement du moulin à farine et de la forge, le 4 août 1855. Enfin, une ordonnance royale du 24 décembre 1856 autorise Monsieur Buc à modifier le régime des eaux de son usine.£Le procès-verbal de récolement du moulin Esquirol se fera le 24 février 1859 en présence de Monsieur Buc : il conclut à la ""réception définitive des ouvrages hydrauliques de l'usine Esquirol"".£La forge a complètement disparu. Elle était située au faubourg Sainte-Quitterie. En 1867, un haut-fourneau est construit à l'emplacement de la forge. Les hauts-fourneaux de Tarascon sont complètement rasés.