Un arrêt du conseil du 16 octobre 1731 portant règlement sur les mines de fer de la Vallée du Vicdessos mentionne la forge qui appartient à la marquise de Bélesta.£En 1793, lorsque J.-F. Cailhava, agent du ministère de l'Intérieur, visite les cantons de Mirepoix et de Lavelanet, il voit avec surprise sur le toit de la forge de Bélesta, une grande quantité de croix blanches. ""Chaque croix marque que les ouvrirers ont forgé 100 quintaux de fer dans une semaine. (...). Chaque fois que l'on dresse une croix, les ouvriers forgeurs qui sont payés à la tâche recoivent une prime, la ""fargade"".£Les biens de la princesse de Robeck, émigrée, sont confisqués et vendus comme biens nationaux, le 4 nivôse an III ; la forge et le martinet sont achetés aux enchères par le citoyen Jean Caussou de Lavelanet, pour la somme de 190.000 livres, pour le compte des frères Avignon. L'état s'est réservé la scierie.£La princesse de Robeck rentre en France en 1802. Elle obtient la restitution des terres et forêts de Bélesta, ainsi que de la scierie. La famille de La Rochefoucault en hérite.£Un grave problème de partage des eaux va alors se poser avec Monsieur Avignon l'aîné qui, par arrangement de famille, est le seul propriétaire de la forge et du martinet. Ce litige ira plusieurs fois en justice et de nombreuses ordonnances royales tenteront de régler ce problème, le 17 avril 1822, le 5 février 1823, le 15 février 1835, le 18 mai 1837 ; et celle de février 1843 qui fait suite à la demande du 20 janvier 1843 de Avignon aîné pour obtenir l'autorisation de transformer le martinet en une scierie à bois.£La forge n'apparaît pas sur les statistiques de 1856. Elle s'est donc arrêtée avant cette date.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Lavelanet
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Hydrographies
L' Hers
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Commune
Bélesta
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Lieu-dit
la Forge
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Cadastre
1981 AE 8, 1998
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Dénominationsforge catalane
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
En 1873, la forge et son bassin en bois ont été détruits par le propriétaire. Une vue générale du site (orientation sud) permet de la restituer à l'aide du plan cadastral de 1837. Une partie de bâtiment en angle matérialise encore l'emplacement de cette usine.£Le dispositif hydraulique, agrandi et modernisé, pour une microcentrale subsiste: chaussée, prise d'eau avec vannes et canal d'amenée.£Le coursier en bois (L = 110 m) qui dérivait les eaux du canal d'amenée vers la forge a totalement disparu.£Le canal de fuite est encore perceptible derrière l'ancienne gendarmerie, marqué dans le paysage par un léger fossé bordé d'arbres. Il faut noter la présence d'un talus constitué de plaques de massés et de scories (crassier).
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0612478 ; 6200518
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8987470158043, 1.92944555498126
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Bélesta
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie