L'état de 1824 indique que la forge a été ""construite il y a environ 200 ans. On ne peut en indiquer le titre"". Cependant un acte du 16 août 1600 porte création d'une moline à fer au lieu de Capounta. Il a été trouvé un ""reçu de Mr Galy de 4 louis 10 pour l'albergue de la forge de Capounta"" daté de 1694. Les rôles des patentes de 1841 la donnent en chômage ; en 1846, elle est en chômage ou abandonnée.£Une pétition du 20 janvier 1879 demande à construire une scierie sur les ruines d'une ancienne forge au lieu-dit Capounta. A la suite de cette demande, le conseil municipal d'Auzat se réunit (8 février 1879) car Maury, le nouveau propriétaire ""aurait prétention de s'approprier le sol qui entoure cette forge (...) et qui a toujours été joui par les habitants d'Auzat à titre de sol communal (...)"". Certains propriétaires indiquent qu'ils font paître sur ce sol depuis plus de 40 ans.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Vicdessos
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Hydrographies
Le Vicdessos
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Commune
Auzat
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Lieu-dit
Capounta
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Cadastre
1981
A5
2279
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Dénominationsforge catalane
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
Le circuit hydraulique composé d'une chaussée dérive les eaux du Vicdessos sur sa rive gauche dans un canal d'amenée (L = 300 m), rectiligne puis coudé dans sa dernière partie il est bien pavé et construit de blocs en pierres sèches maintenant les talus.£Il possède deux vannes de décharge, la première à mi-parcours rejoint rapidement la rivière; l'autre, bien plus longue, se jette juste en amont du pont de Capounta. A cet endroit, le canal suit parallèlement le coude de la rivière pour apporter les eaux à la forge dans un réservoir disparu. Un tronçon du canal de fuite subsiste.£L'emplacement de la forge, bouleversé par l'installation d'une scierie vers 1879, aujourd'hui réoccupé par une auberge, conserve toutefois çà et là des murs à gros blocages typiques de l'appareillage des forges qui soutenaient aussi le bassin.£Sur le sol initial de la forge sont ancrées les soucheries (3) dont une présente une inscription non déchiffrée. Une ouverture dans le mur laissait passer l'arbre de la roue du marteau. Nous avons découvert l'enclume en fer de la forge à proximité des soucheries près du canal de fuite. La planche tirée de l'ouvrage de l'ingénieur Jules François décrivant le marteau permet de resituer la place de cette enclume (T).
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0575233 ; 6185622
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.7593194684473, 1.47748000275788
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Auzat
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie