Il semble que la forge soit très ancienne. Un jugement rendu par les commissaires de la réformation le 3 mai 1670 maintient Pierre Labat, seigneur de Caudeval, propriétaire de la forge d'Ascou avec droit d'affouage sur ""les forêts et montagnes"". Plusieurs titres sont produits pour justifier l'ancienneté de l'établissement et le droit d'usage des forêts pour sa forge, dont un contrat d'afferme ""passé par Jean Lantignac du moulin à fer qu'il avait au lieu d'Ascou en 1560 à Jean Rauzy et Arnaud Sarda, habitants d'Ax, avec pouvoir de prendre le bois nécessaire dans les bois appartenant au territoire d'Ascou"". A partir du 19 novembre 1786 jusqu'au 13 mai1807 elle est possédée par la famille Fornier de Savignac, ensuite, pour le reste du 19e siècle, par Philippe Gomma et ses descendants.£En octobre 1879, Madame veuve Gomma demande à être autorisée à construire une scierie à bois à l'emplacement de l'ancienne forge, ce que confirme un procès-verbal de récollement du 24 juillet 1880.£Une carte postale du début du 20e siècle donne une image de ce qu'il restait de la forge et de ses dépendances, encadrées par le château du maître de forge et une bâtisse avec contreforts, peut-être autrefois la charbonnière ?£Plus en amont dans la même vallée, le site de la forge primitive a été retrouvé.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Ax-les-Thermes
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Hydrographies
La Lauze
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Commune
Ascou
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Lieu-dit
la Forge
-
Cadastre
1986
A3
1673
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Dénominationsforge catalane
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Période(s)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
Le circuit hydraulique de la forge d'Ascou à la veille de la Révolution était plus complexe qu'au 19e siècle. Diétrich note qu'il comprenait: ""les eaux qui viennent de la rivière d'Ascou et de celle de la Réau d'où elles sont amenées par un très long canal d'amenée qui perd la moitié de l'eau"" (Nota: le canal d'amenée pris sur la rive gauche de la Réau subsiste en partie sur le plan du 19e siècle ci-joint). Le plan cadastral de 1824 donne un canal unique de 538 m à peu près, prenant les eaux de la rive droite de la Lauze, disparu aujourd'hui. Le bassin de réception au bout du cana l ne figure peut-être qu'à l'état de pans de murs isolés construits en gros blocages. Seule une partie du canal de fuite aérien est conservée (1/3), le reste étant englouti sous les eaux du lac de Goulours. Les bâtiments sont relativement bien conservés. Toutefois réoccupé pour une scierie, le cadre du bâtiment de la forge subsiste en partie. La façade nord-est laisse apparaître quelques témoins de ces transformations, certaines ouvertures étant murées.£Le décrochement, la partie avancée de la forge (sud, sud-ouest) est authentique ; son mur sud-est jouxtait la roue du marteau. On note la présence de scories fusionnées sur la roche qui ont servi de blocages pour la réparation des murs fragments de ""sola"", et "" agrou"".£Plus en amont dans la même vallée , le site de la forge primitive a été retrouvé.
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0609130 ; 6181157
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.7242110350778, 1.89189606704696
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Ascou
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie