L'ordonnance royale du 19 décembre 1827 autorise la construction d'une usine métallurgique avec refenderie et laminoirs. Puis le 23 mars 1831, Monsieur Garros demande pour son usine de Berdoulet, l'autorisation de construire deux foyers catalans et un marteau de 7 qm. Il explique ainsi sa demande : les foyers catalans sont économiques pour produire des fers. Le marteau qu'on emploie dans les forges actuelles demande beaucoup de temps pour étirer le fer, ce qui oblige l'ouvrier à le réchauffer plusieurs fois, travail qui exige plus de frais de main-d'oeuvre, de combustible et de perte de fer. Par son système, au contraire, le marteau ne servira qu'à diviser la loupe et immédiatement elle passera au laminoir d'où elle sortira pour être livrée au commerce. Si les propriétaires l'adoptent, ils n'auront plus alors à éprouver le reproche de mal fabriquer leurs fers, ce qui donne une certaine défaveur dans le commerce.£L'ordonnance royale du 18 septembre 1832 donne l'autorisation.£De nouveaux essais pour préparer le minerai dans un four à réverbère chauffé par la flamme perdue du feu sont réalisés à la forge de Berdoulet de 1832 à 1833.£Monsieur de Saubiac visite les forges de Berdoulet et fait un compte-rendu dans le journal de l'Agriculture et des Arts de 1843. Il signale avoir ""admiré une nouvelle machine soufflante dont le mérite de l'invention est dû à Bernard Combes"", un habile charpentier de Pamiers.£L'établissement du barrage entraîne des plaintes des propriétaires riverains qui seront indemnisés par Monsieur Morlière avant qu'une ordonnance, datée du 15 janvier 1848, ne règle l'exhaussement du barrage.£Un haut-fourneau au coke et charbon de bois est construit à l'usine du Berdoulet pendant l'année 1865 entraînant la disparition des forges.£Une photographie de la fin du 19e siècle montre le haut-fourneau qui a succédé à la forge.£Les abattoirs de la ville de Foix ont supplanté l'usine de Berdoulet, en conservant le canal d'amenée d'origine, court et large ; ils ne l'utilisent plus mais il est encore visible bien que recouvert d'une végétation impénétrable.