Un jugement souverain de la commission extraordinaire de la Réformation du 6 mai 1970 maintient Paul Celery, seigneur d'Allens, propriétaire de la forge avec la jouissance des bois et montagnes dépendants de la seigneurie d'Allens ; ce dernier a fourni plusieurs pièces dont la plus ancienne mentionant la forge est un acte d'inféodation du 14 avril 1504.£En 1812, un acte de 1682 reprennant le jugement de 1670, est présenté par le propriétaire pour justifier l'existence légale de la forge conformément aux obligations de la loi du 21 avril 1810.£Le 11 mars 1831 , la forge d'Allens est pillée à deux reprises par un attroupement de Demoiselles. La deuxième fois, ""après avoir emporté 15 à 16 quintaux de fer, ils ont détruit tous les outils et les ustensiles qui pouvaient être nécessaires à ces travaux, de telle sorte qu'il m'est impossible de la mettre en service de longtemps"", précise le propriétaire dans sa plainte, deux jours après les évènements.£La statistique de France de 1839-40 mentionne la forge en chômage pour les années 1838-39. En 1841,£les rôles des patentes précisent qu'elle est totalement abandonnée"". On peut penser qu'elle n'a pas repris son activité après le pillage de 1831.
- patrimoine industriel
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ariège - Tarascon-sur-Ariège
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Hydrographies
l' Arnave
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Commune
Cazenave-Serres-et-Allens
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Lieu-dit
la Mouline
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Cadastre
1830
A3
1128
;
1981 A1 360, 361, 362, 1480 à 1483 ;
2014
A1
362
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Dénominationsforge catalane
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Destinationsmoulin à farine
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Période(s)
- Principale : Temps modernes
- Principale : 19e siècle
Un long canal d'amenée de 550 m dirigeait les eaux de la rive droite de la rivière d'Arnave. Son tracé a été repris par la départementale 20, en partie et un chemin à travers des bois le continue en amont. Un autre canal d'amenée apporte toujours les eaux dérivées de l'affluent droit de l'Arnave (ruisseau d'Allens) dans la dernière partie du grand c anal. De là, le canal s'infléchissait pour approvisionner le bassin long et étroit. Le dispositif hydraulique, selon le plan de 1830, comprenait aussi un coursier en bois (L = 137 m), qui prenait l'eau au niveau du coude du canal et l'amenait sur la trompe, parallèle dans un premier temps au canal puis au bassin qu'il bordait. L'évacuation des eaux se fait par un canal de fuite (45 m), aérien et souterrain. Les bâtiments et les dépendances rassemblés dans un site très encaissé, ont été réutilisés à l'emplacement même de la forge par un moulin à farine. Les dépendances sont encore visibles.
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État de conservationvestiges
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0590618 ; 6194645
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 42.8429442719122, 1.66331966714939
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVR73_JBONHOTE
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Cazenave-Serres-et-Allens
- IMP 20220315_R_01
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie