Réunie depuis au moins l'an VIII à Durfort, la commune porte le nom de Villeneuve-Durfort, puis Durfort de 1817 à 1832 et Villeneuve-Durfort de 1832 à 1929. Par la loi du 5 avril 1929, la section de Villeneuve est distraite de la commune et érigée en commune sous le nom de Villeneuve-du-Latou. Aussi, c'est le conseil municipal de la commune de Villeneuve-Durfort qui décide, le 10 février 1922 ""l'érection de deux monuments commémoratifs, l'un pour la section de Durfort, l'autre pour la section de Villeneuve, s'élevant chacun à la somme de 2 500 francs"". Au cours de ce conseil sont présentés les plans et devis de Raymond Galinier, tailleur de pierre demeurant à Saverdun. Ayant provisionné la dépense de 5 000 francs, la commune prend en charge le coût total de ce projet qui s'élèvera à 6 000 francs. Le 8 octobre 1922, l'adjoint au maire Paul Trubé qui préside les conseils en l'absence du maire et mène ce projet, rappelant le traité de gré à gré du 27 août 1922 liant la commune à Raymond Galinié, informe que le monument est ""placé"". Le 12 novembre 1922, l'adjoint au maire et le conseil municipal réceptionnent les deux monuments aux morts, identiques, élevés à Villeneuve et à Durfort. La liste des morts de la Grande Guerre était probablement gravée à l'origine sur l'obélisque comme à Durfort. La plaque de marbre comportant la liste des morts de 1914-1918, 1939-1945 et 1954-1962 recouvre ces inscriptions probablement au cours des années 1960. En effet, Yves Crouzet étant mort en 1960 en Algérie, la plaque portant son nom a été fixée au début des années 1960 et la commune a peut-être ensuite ajouté celle fixée contre l'obélisque. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en annexe.