Le 25 juin 1921, le maire du Peyrat, Jean Coste, propose d'ériger un monument aux morts ""qui perpétuera le nom des enfants du Peyrat morts pour la Patrie"". Un dossier est aussitôt constitué et envoyé en août de la même année pour avis, à la commission d'esthétique réunie à la préfecture, Foix. En même temps, une souscription publique est lancée auprès des habitants. Le 29 juillet 1921, le comité recueille 4 625 francs auprès de cent treize donateurs qui, ajoutés aux 2 000 francs du budget communal couvre le financement du monument probablement érigé à la fin de l’année. Par décret du 24 novembre 1921, l'Etat cède gratuitement à la commune les quatre trophées de guerre que sont les obus situés aux quatre angles du monument aux morts. Puis, au cours des années 1950, la commune ajoute les noms des morts de 1939-1945, les plaques en granite noir étant fixées dans les années 2005. Ce monument comporte, évènement rare, le nom d'une femme celui de Suzanne Dangereux. Dans une lettre adressée au ministre des Pensions en septembre 1929, le maire d'alors demandait qu'elle soit portée sur le Livre d'or de la commune établi par les services de l'Etat comme son nom est gravé sur le monument aux morts communal. Infirmière au service de l'hôpital de Foix, elle serait décédée le 29 août 1915 des suites d'épuisement. N'ayant aucune trace de cette infirmière à Foix, le service des Pensions refuse de porter ce nom sur le Livre d'or communal qui est également absent du monument paroissial. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en annexe.