Le conseil municipal de Rimont autorise le 26 août 1923 son maire, Paul Dis, à traiter de gré à gré avec le tailleur de pierre demeurant à Castelnau-Durban, François Macau, afin que ce dernier élève le monument aux morts de la Grande Guerre. Il autorise aussi son maire à traiter avec Léon Metge, demeurant lui aussi à Castelnau-Durban, pour qu'il fournisse une ""grille en fer massif devant servir à entourer le dit monument"". Le coût du monument est de 2 912,90 francs –hors transport - et de la grille, de 900 francs. Comme il est indiqué dans le métré, le monument doit être situé à l'emplacement d'un puits car il faut réaliser une ""dalle pour recouvrir le puits où le monument sera placé"". Six jours de pose sont comptés pour le monument, trois pour la grille. Un encart paru le 14 novembre 1923 dans le quotidien régional ""La Dépêche du Midi"" rend compte de l'inauguration des monuments de Rimont et de Bonac le dimanche 11 novembre 1923, cérémonies présidées par Paul Laffont alors secrétaire d’Etat des PTT. Par courrier du 28 février 1924, le maire de Rimont demande au préfet de l'Ariège d'approuver enfin ce dossier ""entre les mains du préfet depuis le 3 décembre 1923"". Le maire doit, en effet, payer ses fournisseurs. Après la Seconde Guerre mondiale, le maire de Rimont informe son conseil, le 29 décembre 1946, que la plaque commémorative des morts de la guerre 1939-1945 ""a été apposée au monument aux morts"" et qu’il faut régler la facture présentée par monsieur Macau. La plaque dédiée aux victimes civiles est également rapidement fixée. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en annexe.