Cette habitation est située dans un des plus anciens quartiers de Saint-Amadou, sur la pente qui descend vers la vallée de l'Hers. Elle figure sur le plan cadastral napoléonien. Elle a conservé ses caractères de maison à pan de bois du 18e siècle, malgré des remaniements concernant certains percements (rez-de-chaussée) et la surélévation du comble côté rue (au sud). Les deux fenêtres de l'étage en particulier présentent un couvrement de bois en arc segmentaire d'époque. La façade postérieure, plus authentique, paraît plus ramassée, le pan de bois est masqué par l'enduit. Dans le petit jardin sur l'arrière, se trouvent les vestiges d'une bâtisse, sans doute ancienne dépendance (étable-fenil ?). D'après le témoignage de la propriétaire actuelle, cette maison aurait été rachetée par la municipalité en 1841 pour en faire le presbytère du village.