La façade antérieure sur la rue de la Papeterie présente quatre travées de deux étages avec combles. La travée la plus à gauche n'était pas bâtie sur le plan du cadastre napoléonien, il s'agissait d'un passage ou d'une allée donnant accès à la cour à l'arrière. Les modénatures de ses percements sont d'ailleurs différentes, traduisant une reprise : les couvrements sont rectilignes alors qu'ils sont arqués segmentaires sur les autres travées. On dénote une volonté d'ordonnancer la façade puisque deux portes charretières aux couvrements cintrés encadrent une porte d'entrée en bois à deux vantaux et imposte de verre. L'élévation postérieure plonge directement dans le canal. Elle compte également quatre travées. Seules les deux de gauche figurent sur le cadastre napoléonien, le reste étant une cour. Les percements ont ici des encadrements uniformisés (couvrements arqués segmentaires, encadrements peints) exceptés pour une petite fenêtre et une porte, reprises plus tardives. Cette dernière ouvre directement sur le canal, y avait-il un ponceau permettant de le traverser ? Les toits sont débordants avec chevrons apparents. A l'intérieur, un long couloir traversant mène à un escalier tournant en bois à jour étroit. Un petit puits de jour éclaire la cage d'escalier. Les portes donnant accès aux divers appartements sont arqués segmentaires. Au premier étage, l'une d'elle est murée. A ce niveau, un appartement est encore agrémenté de deux cheminées à manteau de bois. Une porte permet d'accéder à un passage couvert. Il s'agit de l'ancienne petite coursive menant à la cour en bord du canal. Sur la rue, elle a été murée au moyen de briques plâtrières posées de champs. De plus, sur l'élévation Est, une fenêtre à couvrement rectiligne et non arqué segmentaire comme les baies de l'élévation antérieure, est murée. Les gonds sont encore en place mais l'appui n'est plus visible. Elle donnait sur cette petite allée. L'élévation ouest présente une différence dans l'appareil. Une maçonnerie de briques apparaît dans la partie inférieure alors que le reste est un appareil mixte à galets majoritaires et cassons de briques. Au rez-de-chaussée, dans le garage, ce mur présente des vestiges de structures difficilement identifiables : ce qui semblerait être un piédroit de briques mais sans chanfrein ni feuillure visible, un appareil de galets en opus spicatum avec assises de briques, des pans de maçonneries en briques épaisses. Enfin, dans un angle, une structure creusée en arrondi avec une banquette, le tout est enduit et difficilement identifiable (niche, évier ?). Des lacunes de l'enduit révèlent l'emploi de briques mais aussi d'une pierre jaune de type grès friable.