Dossier d’œuvre architecture IA09001830 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôtel dit de la Providence
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers-ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier du Camp
  • Adresse 25 rue Gabriel-Péri
  • Cadastre 1828 D 1191  ; 2004 K 1337, 1356

La Providence est à l’origine un hôtel particulier datant du 16e siècle comme en témoigne encore la tour-escalier en brique à l’angle nord-ouest. Il n’a pas été construit ex-nihilo mais est issu de la réunion de plusieurs parcelles peut-être déjà bâties au Moyen Age. Le logis a été construit en fond de cour à l’image des hôtels à la française entre cour et jardin. Cet agencement est rare à Pamiers car généralement les hôtels déroulent leur façade principale directement sur la rue avec une cour/jardin à l’arrière.£Dans le compoix de 1637 (CC24), l’analyse des matrices suggère que le bourgeois Antoine de Baille pourrait être le propriétaire de ce domaine décrit comme « maison, basse-cour et jardin ». Le plan du cadastre napoléonien de 1828 présente une parcelle similaire dans sa forme générale mais différente dans l’emprise au sol du bâtiment lui-même. En effet, au 19e siècle, une fusion foncière a fortement perturbé le bâti originel.£Le nom de Providence vient d’un pensionnat pour jeunes filles devenu par la suite orphelinat. C’est en 1894 que ce bâtiment est acquit par la paroisse Notre-Dame-du-Camp de l’historien Barrière-Flavy.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Secondaire : 17e siècle

Cet hôtel particulier présente un plan U. Traditionnellement à Pamiers, la façade principale est en gouttereau sur rue. Ici, le logis est placé en fond de cour à l’image des hôtels à la française entre cour et jardin.£Sur la rue Gabriel-Péri, l’élévation est ordonnancée. Au centre, s’ouvre un large porche en anse de panier orné d’une clef pendante avec un encadrement de briques flanqué de fenêtres, chapeautées d’une balustrade à balustres en terre cuite. Enfin, de part et d’autre de cet ensemble, s’organise des élévations comptant une travée de deux étages sur rue. Les baies sont également à encadrements rectilignes en briques. Deux cordons moulurés en terre cuite séparent le rez-de-chaussée du premier étage, et rythment la façade au même titre que les chaînages d’angle et les corniches. Côté cour, le porche est entièrement enduit au ciment, il compte trois percements en arc surbaissé. Le plus grand, axé, servait de porte charretière et les deux latéraux devaient abriter des dépendances pour l’un et une écurie pour l’autre.£Vu la disposition du bâti sur le cadastre napoléonien, l’élévation antérieure du logis principal ouest ne devait pas posséder d’ouvertures côté cour puisqu’une aile du bâti mitoyen venait prendre appui contre. En effet, la cour centrale de plan rectangulaire telle qu’elle se présente aujourd’hui (enserrée des trois élévations et fermée par le grand porche), n’a été organisée que dans un second temps. Ainsi, les percements de l’élévation ouest sont postérieurs à 1828. C’est la première élévation à avoir été reprise car la travée de fenêtres de droite est complètement accolée à l’aile nord. Or, vu que c’est l’aile qui porte la tour, elle existait déjà au moment des remaniements. Le tassement vers la droite apparaît alors étrange. Au rez-de-chaussée, de grandes dalles de pierre forment le pavement. Une porte, dont l’embrasure est couverte de boiseries donne sur une grande pièce devant servir de salon. Elle est ornée d’un parquet en points de Hongrie avec panneau central figurant des motifs géométriques et une fleur des vents au milieu. Les murs sont habillés de boiseries et de moulures. De grandes portes-fenêtres ouvrent sur le jardin.£L’escalier est en bois avec une rampe en bois et fonte. Dans la cage d’escalier, montre des traces de pan de bois notamment au-dessus des portes du premier étage. On accède ici à un autre salon pavé de dalles en terre cuite et accueillant une cheminée de marbre surmontée d’une hotte ornée de stuc. Le plafond est ceinturé de moulures et de grandes poutres le traverse. De part et d’autre de la cheminée se trouvent des placards muraux. On peut être étonné par la place qu’occupe cette cheminée non centrée, elle ne semble pas mise en valeur. Entre les deux fenêtres donnant sur le jardin, un panneau portant le même décor de stuc que la cheminée prend place. Des portes en bois à double battants ferment cette pièce.£La façade sur jardin compte une travée de plus. Les encadrements de fenêtres sont différents : rectilignes avec appui en pierre de taille. Aucun bandeau de séparation d’étage ou de corniche ; la mise en valeur de la façade est moindre. Pourtant, à l’origine ce devait être la façade principale mais l’enduit au ciment ne permet pas de lire les aménagements antérieurs.£Dans le jardin se trouvent des dépendances.£L’aile nord porte la tour. Ce bâti appartenait, sur le cadastre napoléonien, à la parcelle voisine. Au premier étage sous la tour, un percement de même facture (assez étroit, allongé à encadrement de brique sans chanfrein, arc surbaissé) que sur cette dernière indique qu’elle se prolonge jusqu’au rez-de-chaussée. Cette tour octogonale est constituée d’une maçonnerie mixte (galets et briques) soignée composée d’une alternance d’assises de galets et de briques ; par contre, les angles sont entièrement maçonnés en brique pour apporter de la solidité. Le sommet est également en brique et orné d’arcatures aveugles. Au milieu de la façade de cette aile, au second étage, un renfoncement est percé de deux baies à encadrement de bois et piédroits pendants moulurés. Ce devait être à l’origine une loggia donnant sur la cour. Comme sur l’ensemble du bâti, tous les percements ont été repris (brique et arc surbaissé).£L’aile sud semble plus large que l’actuelle sur le cadastre napoléonien, peut-être a-t-elle été reculée pour donner plus d’espace à la cour. Cela expliquerait l’agencement étrange de l’aile ouest où tous les percements sont tassés vers la droite. Sur une fenêtre du rez-de-chaussée, on peut constater qu’un chanfrein a été transformé en feuillure.£Les ailes latérales portent des génoises alors que l’aile ouest, plus cossue, est fermée d’une corniche et des cordons moulurés en brique séparent les niveaux.

  • Murs
    • brique (incertitude)
    • enduit
    • galet (incertitude)
    • appareil mixte (incertitude)
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
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  • CHARPP
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  • COORWGS84
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  • USER IVR76_SCP
  • VALID non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Pamiers
  • IMP 20230117_R_01

Présentation succincte

  • NOTSUC
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie