L'élévation antérieure donnant sur la rue de la Teinturerie ne compte qu'un étage. Le rez-de-chaussée est percé d'une fenêtre et d'une porte d'entrée dont l'encadrement figure un appareil de pierre. Les encadrements des baies sont en bois à couvrement rectiligne. Excepté au niveau de la porte, l'ensemble de l'élévation semble en pan-de-bois. Sous le toit débordant, les abouts de solives apparaissent ainsi qu'un morceau de sablière au-dessus de la fenêtre. Les fissures de l'enduit semblent suivre les poteaux verticaux. Le bâti a été très remanié en intérieur suite à une division en appartements. Au niveau des combles, le mur mitoyen est apparaît maçonné avec des briques épaisses noircies : un conduit de cheminée y prenait peut-être appui. Par contre, le mur mitoyen ouest est en pan-de-bois : poteaux verticaux avec remplissage de briques majoritaires enduites, quelques galets étant placés ici ou là. Dans l'angle est située ce qui pourrait être une petite fenêtre avec une barre d'appui s'accrochant aux piédroits par des encoches. Les abouts des voliges des deux maisons mitoyennes s'insèrent dans le remplissage. La maison voisine devait être plus basse pour laisser ouverte cette petite baie de comble. La cage d'escalier est également en pan-de-bois au niveau des combles et plusieurs fenêtres donnent sur ce jour. Était-ce un puits de jour à l'origine ou la façade donnant sur la cour figurée sur le plan du cadastre napoléonien ? L'escalier est en bois, en vis, à jour étroit.