Le rez-de-chaussée est aujourd'hui uniquement utilitaire percé de deux garages. On reconnaît deux structures différentes pouvant correspondre aux deux maisons figurant sur le plan du cadastre napoléonien. La travée de gauche présente une structure en pan-de-bois au niveau supérieur. Une large poutre supporte le plancher du premier étage éclairé par une fenêtre à encadrement de bois. Le garage présente des piédroits en briques enduits ce qui gêne la lecture architecturale. Ils suivent un tracé ondulatoire en S, très souple. La travée de droite mesure le double de la première. Une grande porte à couvrement rectiligne et encadrement de briques perce ce niveau à vocation utilitaire puisque une poulie de montage subsiste. Sur toute la longueur de la parcelle, le toit est débordant avec chevrons apparents. L'élévation postérieure semble avoir été avancée pour ménager un passage entre ce bâti et une maison donnant sur la rue Gabriel-Péri (2004 K 1518, voir notice IA09001662). Sur la cour, la façade compte trois portes-fenêtres à couvrements arqués segmentaires et encadrements en bois à piédroits pendants moulurés. Ces baies sont-elles des remplois provenant de l'ancienne façade ? La fenêtre la plus à droite est différente des autres : plus large et avec une huisserie à petits carreaux. Elle a fait l'objet de nombreuses reprises car son encadrement est constitué de divers morceaux de bois associés les uns aux autres. L'élévation est en pan-de-bois et l'encorbellement repose sur des piliers en briques dont les angles sont chanfreinés. Des consoles en terre cuite sont fixées sur les côtés des poteaux. L'accès aux étages est possible depuis le garage par un escalier en bois tournant à jour étroit. Aucune disposition intérieure n'a été conservée.