Dossier d’œuvre architecture IA09001648 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier du Camp
  • Adresse 7 rue d' Emparis
  • Cadastre 1828 D 1036  ; 2007 K 1468

La parcelle repérée ne figure pas dans une même emprise au sol sur le plan du cadastre napoléonien de 1828 : un passage ouvrait à droite et desservait une maison avec jardin placée en coeur d'îlot. Le passage a disparu et les deux maisons ont été absorbées dans un seul bâti. Les différences dans la structure des murs rappellent que deux bâtis sont accolés : la maison donnant sur rue est principalement élevée en pan-de-bois (excepté le rez-de-chaussée maçonné) alors que la seconde maison est en appareil mixte. Une partie de la maison donnant sur cour semble également avoir été détruite au vu des empreintes de pignons encore visibles sur les murs. La façade sur rue présente une structure en pan-de-bois aux étages, méthode constructive utilisée à de nombreuses reprises dans la maison pour les cloisons mais également pour une partie du mur mitoyen est (deuxième étage) et la façade du bâti en fond de parcelle. Tout cet ensemble a été vraisemblablement repris dans la deuxième moitié du 19e siècle. De même pour la maison en fond de cour comme en témoignent les aménagements intérieurs (plafonds en lattis plâtrés, cheminée « Capucine »). Cette maison et sa voisine (2007 K 1467) présente des modénatures très semblables.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle , (incertitude)

Cette maison compte deux étages et des combles. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte d'entrée et d'une fenêtre, toutes deux à couvrements arqués segmentaires et encadrements peints. Les deux fenêtres des étages ont des encadrements en bois avec piédroits pendants moulurés. Les combles sont aérés par une étroite ouverture rectangulaire. Les étages en pan-de-bois reposent sur un rez-de-chaussée maçonné. Le toit est débordant et les chevrons sont apparents. Le passage figuré sur le cadastre napoléonien a complètement disparu en façade comme à l'intérieur. Aux étages, les cloisons de la cage d'escalier semblent être constituées en pan-de-bois. Tout comme le mur mitoyen est, du moins au niveau du dernier étage, simplement percé d'une petite baie rectangulaire à encadrement de bois. Dans les combles subsistent un conduit de cheminée très large alors que la ou les cheminées en elles-mêmes ont disparu. L'appareil est ici constitué de galets et de cassons de briques. On remarque donc une différence dans la construction, du pan-de-bois au dernier étage dans la cage d'escalier et un appareil mixte sous les combles au nord ; témoignage de la réunion de deux maisons distinctes, la cage d'escalier servant de liaison. Le propriétaire a indiqué qu'une cave existait mais qu'elle a été bouchée. La façade sur cour comprend une grande ouverture en rez-de-chaussée, une fenêtre à couvrement arqué segmentaire flanquée d'un fenestron au premier et une fenêtre à couvrement rectiligne au second. Les encadrements, qui doivent être en briques, ont disparu sous l'enduit. L'épaisseur des murs laisse penser ici à un appareil mixte. Les murs de la cour sont bâtis en briques et galets majoritaires avec morceaux de tuiles et cassons de briques. C'est une maçonnerie de tout venant. En fond de parcelle, une autre petite maison est élevée. Elle compte un rez-de-chaussée, un étage et des combles. La structure est en pan-de-bois et tous les encadrements des percements sont en bois. Ceux des fenêtres sont intéressants car ils sont ornés de piédroits pendants moulurés, l'appui étant évidé d'un quart de cercle à la jonction piédroits/appui. Au rez-de-chaussée se trouve une cheminée avec tablette en bois reposant sur des consoles. La hotte possède des ressauts sur les côtés destinés à recevoir des étagères. L'accès au premier étage se fait par un escalier extérieur. Cette pièce accueille une autre cheminée dite « capucine » ornée de tablette, piédroits et entablement en bois. Enfin, un petit escalier mène aux combles éclairés par une large ouverture rectangulaire sur l'élévation antérieure et de deux fenestrons sur l'élévation postérieure. L'appareil des murs est ici visible. Il s'agit d'un appareil mixte brique/galet avec par endroits quelques assises de briques pour rigidifier l'ensemble. Les plafonds sont en lattis plâtrés.

  • Murs
    • brique
    • bois
    • enduit
    • galet
    • appareil mixte
    • pan de bois
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0633875 ; 6347855
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 44.2265949434368, 2.17226577888294
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC09225_AGUEGUEN
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Pamiers
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
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Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie