Ce bâti compte deux travées et deux étages. L'ensemble est très régulier. L'élévation est fermée par une génoise à deux rangs de tuiles alternant avec trois rangs de briques. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte d'entrée et d'une fenêtre. Ce niveau est orné d'un enduit ciment sur lequel un faux appareil de pierre a été tracé au fer. De même, les encadrements sont simulés et de fausses clefs moulées habillent les plates-bandes. Les fenêtres des étages sont à linteaux rectilignes, encadrements de briques avec feuillures et appuis en pierre. Celles du second étage sont munies de hauts garde-corps. Les angles sont habillés d'une fausse chaîne tracée au fer. Les étages sont desservis par un escalier en bois, tournant, à jour carré. A chaque étage se trouvent des cheminées à manteau de bois ; celui du deuxième étage est orné de motifs géométriques (cercles, ovales, cartouches). Les combles sont élevés en pan-de-bois pour le mur mitoyen nord, en maçonnerie de galet à l'ouest, appareil mixte au sud. Sur ce mur prend également appui le conduit de cheminée en briques plâtrières et maçonnerie de briques. Au rez-de-chaussée, une porte placée sous l'escalier, donne accès à la cour. L'élévation postérieure est très différente de celle sur rue. Elle est percée, outre la porte d'accès, de deux fenêtres. Celle du premier étage a une embrasure large de 60 cm environ alors que la baie du deuxième a un mince encadrement de bois. Une reprise globale de l'enduit a fait disparaître les encadrements. Le toit est débordant et les chevrons apparents. La cour est décrite avec la maison mitoyenne (2004 K 2579) puisqu'elle était attachée à cet édifice sur le plan du cadastre napoléonien.