Cette élévation de trois étages est fermée par une corniche. L'édifice fait angle entre la place du Camp et la place Sainte-Ursule. L'organisation de la façade est très régulière : des fenêtres rectangulaires au premier, cintrées au deuxième et carrées sous comble. Ce principe général se retrouve sur les deux façades. Le rez-de-chaussée compte une porte d'entrée et un garage. Tous les percements sont finement encadrés d'un liseré blanc. Au premier étage, des baies ternées sont liées les unes aux autres. Elles sont flanquées de hublots éclairant les parties les plus latérales de la façade. Au deuxième étage, les trois fenêtres sont surmontées d'une clef allongée et légèrement bombée s'achevant sur une volute. La baie centrale s'ouvre sur un balconnet fermé d'un garde-corps aux motifs losangiques que l'on retrouve sur les deux latérales. Un petit cordon carré, souligné d'une petite frise de denticules, sépare l'étage des combles. Sur ce cordon, prennent appui trois baies ternées, collées les unes aux autres. Le percement de la place Sainte-Ursule a mis au jour la façade latérale traitée selon les mêmes modénatures que la façade principale. Elle forme pignon, deux hublots et une porte-fenêtre percent le premier étage alors que le rez-de-chaussée est aveugle. Une petite parcelle a été ajoutée par rapport au cadastre napoléonien : il s'agit d'une travée avec porte d'entrée cintrée, deux étages respectant la fenêtre rectangulaire au premier, cintrée au second et une loggia au niveau des combles. Une corniche orne le pignon et se poursuit sur la petite parcelle accolée.