Dossier d’œuvre architecture IA09001298 | Réalisé par
  • inventaire topographique
abbaye des Augustins
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Pays de Pamiers - Pamiers-ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier de Loumet
  • Adresse place Augustins
  • Cadastre 2004 K 425
  • Dénominations
    abbaye
  • Genre
    d'augustins
  • Appellations
    tour des Augustins

Peu après s'être établi à Toulouse, l'ordre mendiant des Augustins s'installe vers 1315 hors des premières murailles de la ville, dans le faubourg de Loumet. Ils y construisent leur église et leur couvent. Selon la description qu'en fit le Père Pelet, prieur du couvent en 1681, cette église, ornée de fresques, possédait 8 chapelles dans ses contreforts, le tout se trouvant surmonté de 5 tours, une à chaque angle. Le cloître était pourvu de colonnettes en marbre blanc surmontées de chapiteaux doubles très simples. Le clocher s'élevait à l'angle nord-ouest de la façade de l'église. Le couvent et l'église sont entourés d'un mur réalisé entre 1350 et 1359, date à laquelle les habitants demandent au comte de Foix de réparer leurs murailles. L'enceinte est retouchée en 1433 avec la fermeture de deux portes qui donnaient dans l'enclos des Augustins. Il est fait mention d'un enclos immense qui incluaient, en plus des bâtiments conventuels, des petites maisons, jardins et vignes et constituaient ainsi un des plus riches couvents de tout le Midi de la France, abritant jusqu'à 70 religieux. La seconde moitié du 14e siècle est la période la plus brillante du couvent. Le chapitre général de l'ordre s'y tient souvent et une dernière fois en 1465. Pillé en décembre 1562, il fut rasé en 1577 par les huguenots particulièrement nombreux dans le quartier de Loumet. Seul le clocher, est conservé. Lorsque le sire de Lamesan tente de reprendre la ville en 1579, il parvint à s'emparer du clocher mais le poste qu'il y établit est taillé en pièces. En 1654, le père Jean Sarat, premier prieur des religieux, confie la reconstruction de l'église dans de plus simples et modestes proportions, à Jean-Pierre Caignac, maître-maçon qui travaillait à la cathédrale. L'emplacement de l'ancien cimetière des religieux est choisi, une partie des murailles démolie est remployée. Le clocher de brique du Moyen-Age est restauré et se trouve au milieu de la nef terminée par une abside à pans coupés. La reconstruction interrompue a repris en 1676, après accord conclu avec les consuls. Le 8 août 1771, le conseil de Ville dû défendre les religieux auprès de la commission des réguliers, vis à vis d'une menace de fermeture de leur couvent. Leur église, disaient-ils, était la seule du quartier de Loumet, et permettait aux vieillards, aux malades et à bon nombre d'habitants d'assister aux offices. La décision favorable est prononcée en 1792 et l'église n'est pas vendue. Elle est par la suite réquisitionnée pour entreposer du fourrage pour l'armée des Pyrénées, pillée, en 1795, l'intérieur est dévasté. Elle est définitivement abandonnée suite à l'ouverture en 1795 de la Route Nationale et de plusieurs autres voies facilitant l'accès au centre-ville. L'église, vendue comme bien national, est achetée le 15 juin 1807 par Antoine Vernus, négociant. Sous le Consulat, il ne restait plus de l'église des Augustins que le clocher encore présent contre lequel vinrent s'appuyer après multiples destructions et reconstructions quelques immeubles qui ont fait disparaître les vestiges du couvent. Quelques vestiges, cachés par les enduits, restent prisonniers des murs du voisinage (chapiteaux et pierres sculptées).

Tour englobée dans les maisons de l'îlot, l'ancien clocher est carré à la base puis octogonal et à faces inégales aux étages supérieurs. Constitué de brique, il comporte également un blocage de galet qui a servi à combler des éléments effondrés.

  • Murs
    • brique
    • galet
  • État de conservation
    vestiges

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0586788 ; 6224559
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.1113357207363, 1.61009397528498
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC09225_AGUEGUEN
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Pamiers
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie