Sur la rue des Lières, le rez-de-chaussée est percé d'une porte d'entrée axée, d'une autre porte et d'un garage. Les deux derniers correspondent à des ouvertures récentes ; à l'origine, seule la grande porte d'entrée devait ouvrir à ce niveau. En effet, sur la rue Gabriel-Péri, un magasin prend place, le rez-de-chaussée devait donc être en partie occupé par cette échoppe. La porte centrale est en brique avec un léger chanfrein sur le pourtour. Surmontée d'une corniche évasée ornée de denticules, un jour rectangulaire est laissé apparent entre la plate-bande et la corniche. Elle doit donner accès à un escalier de distribution. Les baies des étages ont été extrêmement remaniées. Cependant, elles restent organisées en trois travées alignées et, l'une d'entre elles a conservé sa menuiserie cintrée à petits carreaux. Les encadrements et les appuis d'origine ont disparu sous l'enduit ciment. Les combles sont ouverts sous un toit débordant et protégés par une rambarde de bois. Un cordon sépare le rez-de-chaussée des étages, il se compose de deux rangs de brique et d'un quart de rond. Sur la rue Gabriel-Péri, la façade est beaucoup plus étroite (une travée). Le premier étage est le plus orné, respectant ainsi la hiérarchisation des étages. Une porte-fenêtre à petits carreaux ouvre sur un balcon filant, sa plate-bande est décorée d'une petite corniche évasée en brique avec des pendants arrondis sur les côtés. La baie du second a perdu tout décor si ce n'est un garde-corps en fonte portant des motifs de lauriers, grecques et fleurs. Chaque niveau est ici séparé par un cordon de brique identique à celui de la rue des Lières, celui du second étage ne comprend par contre qu'un seul rang de brique. La baie de comble est traditionnelle, rectangulaire sous l'avant-toit. Le rez-de-chaussée est occupé par une échoppe en bois avec une porte et une vitrine intégrées. Une corniche ferme l'ensemble. L'angle est arrondi dans la partie supérieure puis coupé.