Dossier d’œuvre architecture IA09001188 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
maison
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier de Roumengous
  • Adresse 19 rue Taillancier
  • Cadastre 1828 D 1604  ; 1989 K 2156

La rue Taillancier accueillait à la fin du Moyen Âge le Castel Joyos, maison close dont le règlement datant de 1491-1494 nous est parvenu. Il était situé à l'angle de la rue Taillancier (carrieras novas) et de la carriera traversiera Santa-Lèna, déjà disparue sur la cadastre napoléonien de 1828 mais encore distinguable aujourd'hui dans le tracé du parcellaire (elle rejoint la rue Taillancier et l'angle de la rue du Clocher). La rue Taillancier a changé de physionomie depuis l'établissement du cadastre napoléonien en 1828. En effet, les deux tiers de l'îlot compris entre la rue Taillancier, la rue du Clocher et le Four Sainte-Hélène ont été détruits afin de réaliser la place Sainte-Ursule et une zone de parking. La rue Taillancier part de la rue des Cordeliers jusqu'aux canaux où des jardins occupaient l'espace sur le cadastre napoléonien. Cette rue était peu bâtie car située en marge, seule sa partie proche des grands axes portaient des édifices. Sa physionomie diffère des autres rues car les îlots ne sont pas constitués d'habitats denses avec un coeur consacré aux jardins et aux cultures, seules les parcelles en marge des rues principales sont bâties. L'étude des professions des propriétaires mentionnées sur les états de section fait ressortir une majorité d'activités artisanales et commerciales : des marchands en raison du proche marché de la place du Camp et des rues commerçantes (Gabriel Péri, Sainte-Hélène) et des jardiniers travaillant peut-être dans les nombreux jardins des bords des canaux. A noter également, la présence de deux chirurgiens et de deux tisserands exerçant potentiellement dans la rue Gabriel Péri, rue des pareurs de draps. Les maisons étudiées ici font parties d'un îlot délimité par les rues Taillancier, Pédenas, Millet et du Portail-Rouge (voir notices des autres rues de l'îlot). Il est présent dans ses proportions et son emprise au sol sur le cadastre napoléonien de 1828. A cette date, il se compose d'un tiers de maisons essentiellement en bordure de la rue Taillancier et de deux tiers de jardins. Une typologie ressort de l'étude architecturale de l'îlot : des parcelles étroites, des fenêtres aux encadrements de bois, deux étages carrés et des combles ouverts. Aucun pan-de-bois ne subsiste même si certains vestiges peuvent faire penser à leur présence antérieure. Le bâtiment étudié ici, actuel cinéma Rex, n'apparaît pas bâti sur le cadastre napoléonien de 1828. La parcelle qu'il occupe actuellement était un jardin appartenant à un marchand. Par contre, sur le plan voyer de 1890, l'édifice est figuré. Les modénatures des fenêtres incitent à le dater de la moitié du 19e siècle. Avant d'être transformé en cinéma dans les années 80, cet immeuble appartenait à l'évêché qui y avait installé des logements sociaux.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle , (incertitude)

Cet édifice plutôt massif fait angle entre les rues Taillancier, Pédenas et Bentres. Tous les percements sont aujourd'hui murés avec des galets et des assises de briques. Une corniche à deux rangs fait le tour de la maison. Sur la rue Taillancier, la façade ne présente plus d'intérêt en raison de son remaniement réalisé pour accueillir un cinéma. Sur la rue des Bentres, la façade compte deux étages et deux travées. Les baies possèdent un encadrement en brique avec un linteau rectiligne et un appui en pierre. Des cordons plats séparent les étages et animent la façade. Au rez-de-chaussée, des fenêtres ont été transformées en porte car un piédroit en brique est visible sur le côté droit, or, il ne descend pas jusqu'au sol. Sur la rue Pédenas se trouvent quatre travées. Le rez-de-chaussée est percé d'une porte d'entrée, d'une arcade (boutique, portail ?) et de deux fenêtres, le premier étage de quatre baies, le second étant aveugle sur cette façade.

  • Murs
    • brique
    • enduit partiel
    • galet
    • appareil mixte
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0587034 ; 6225145
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.1166472585156, 1.61299484791012
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC09225_AGUEGUEN
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Pamiers
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie