Sur le cadastre napoléonien de 1828, la rue du Four-Viguier n'est bâtie qu'en bordure de Gabriel Péri. Les autres parcelles y sont immenses et sont constituées de jardins. Le tracé viaire n'était pas identique à celui que l'on connaît aujourd'hui : la rue ne rejoignait pas l'actuelle rue du rempart des Carmes (un îlot fermait cet accès) mais faisait un coude pour emprunter la direction de l'actuelle rue de l'Imprimerie. De plus, dans le prolongement exact de cette dernière, existait depuis le Moyen Age, une rue nommée « tripieras », traversant l'îlot entre la rue du Four-Viguier et la rue des Carmes. Déjà disparue sur le cadastre napoléonien, le souvenir de son tracé est cependant conservé dans le parcellaire. Cette carrièra Tripieras accueillait les activités liées à la boyauderie. Sur le cadastre napoléonien de 1828, la maison étudiée n'est pas bâtie. Sa construction remonte probablement à la deuxième moitié du 19e siècle.
- inventaire préliminaire
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- (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pamiers centre - Pamiers ouest
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Commune
Pamiers
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Lieu-dit
quartier du Camp
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Adresse
15 rue du Four-Viguier
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Cadastre
1989
K
1552
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Dénominationsmaison
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle , (incertitude)
Cette maison de deux travées est caractéristique de Pamiers. Elle est accolée à sa voisine qui présente une structure semblable. La porte au linteau de bois et piédroits de briques peintes est située à droite. Les baies des étages ont des encadrements en bois avec des piédroits pendants moulurés. Le soubassement est traité en fausses pierres cherchant à urbaniser l'ensemble alors que les piédroits en bois évoquent plutôt une décoration rurale. Les combles devaient être ouverts car les fenêtres sont en retrait et la colonne centrale reposant sur un socle mouluré devait servir de maintien rappelant l'utilisation première de cet espace (séchoir, zone de remise). Cette maison est à l'image de nombreuses maisons à Pamiers alliant lieu de vie et pièces utilitaires. Rappelons que cette rue était essentiellement bordée de jardins d'où la nécessité des zones de stockage. Cependant, la présence de la colonne indique une récupération postérieure à des fins de loisirs et non plus de remise (profiter d'un balcon couvert) et peut-être, tout comme le soubassement en fausses pierres, pour urbaniser une maison aux modénatures essentiellement rurales.
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Murs
- brique
- enduit
- galet (incertitude)
- appareil mixte (incertitude)
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Toitstuile creuse
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93 0586804 ; 6225263
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84 43.1176701413897, 1.61013662802429
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre repérée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVC09225_AGUEGUEN
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
- WCOM Pamiers
- IMP 20220315_R_01
-
Statut de la propriétépropriété privée
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Sites de protectionabords d'un monument historique
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- (c) Inventaire général Région Occitanie
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- (c) Inventaire général Région Occitanie