Le bâtiment fait angle sur la rue des Marronniers et la rue Blanche. Sur la rue des Marronniers, il se compose d'un rez-de-chaussée percé d'une porte d'entrée et d'une fenêtre. La façade sur l'angle donnant sur la rue Blanche abrite aujourd'hui un garage. L'angle est habillé d'un chasse-roue. La porte d'entrée est à encadrement de briques peintes chanfreinées (la peinture ne subsiste que sur la partie supérieure des piédroits et sur le linteau) et le linteau est cintré. Le pas de porte est surélevé : deux blocs de pierre certainement utilisés en remploi reposent sur une assise de briques et galets. Les deux blocs ne présentent pas les mêmes dimensions, l'un fait le double en hauteur, le plus massif est d'ailleurs sculpté d'une ligne médiane. La porte est un vantail en bois, quelques clous ronds et plats subsistent. Peu après la porte, le toit fait un décrochement et pourtant aucune rupture n'est visible dans l'appareil. Ce dernier est constitué de grandes briques épaisses et de galets de tailles assez diverses. La fenêtre est pourvue d'un encadrement en bois. L'intérêt de cet édifice tient dans la conservation d'arcs médiévaux en brique aux larges chanfreins. Un premier arc brisé complet est repérable à la gauche de la porte d'entrée ; une moitié à droite de la dite porte ainsi que l'amorce d'un troisième. Au fil du temps, les lacunes de l'appareil semblent avoir été comblées au moyen de gros galets que l'on retrouve en amas dans divers points de l'élévation. Les grosses briques médiévales, vestiges de la construction d'origine, sont également repérables sur l'ensemble du bâti. A l'arrière, la façade semble avoir été totalement reprise au 19e siècle car de nombreuses fenêtres ont été percées et un étage a été créé. L'appareil est ici constitué de galets et cassons de briques éparses. Les fenêtres sont à encadrement de brique et linteau arqué segmentaire.