L'analyse du cadastre napoléonien rend compte de la physionomie générale de la rue du Paradis dans le premier quart du 19e siècle : elle y est déjà bâtie. Cette petite rue est proche du centre densément urbanisé de Pamiers et elle débouche sur la rue Sainte-Hélène un des axes structurant la ville. Sa situation est donc plutôt avantageuse. Les maisons constituant cette rue sont essentiellement à toit débordant (excepté la parcelle 1989 K 2294), les encadrements des fenêtres sont souvent en bois et deux encorbellements (1989 K 2303 ; 1989 K 2304) sont recensés. Seuls les édifices ayant une façade sur l'actuelle rue Victor-Hugo présentent un aspect plus urbain. L'étude des états de section nous renseigne sur la profession des propriétaires : cordonniers, jardinier, marchands, étudiant en droit, procureur du roi. L'édifice étudié figure sur le cadastre napoléonien, il est dénommé « maison ». Ses caractères architecturaux invitent à une datation remontant au début du 19e siècle.