Cette maison compte cinq travées ordonnancées de deux étages avec des combles ouvertes en loggia. Les lacunes de l'enduit laissent apparaître un solin en maçonnerie de briques. Au rez-de-chaussée ouvre une porte charretière. Il s'agit d'une arcade cintrée en briques rejetée à l'extrême droite du bâti alors que quatre portes se répartissent le reste de l'espace. Ces cinq percements ont des encadrements en briques masqués par un enduit gris et portent un décor architectonique avec architraves couronnées de corniches moulurées. De faux claveaux sont dessinés sur l'arcade pour suggérer l'emploi de la pierre. De même, toute la façade porte un faux appareil de pierre tracé sur l'enduit. Il est étonnant de compter autant de portes pour un même édifice ! Il s'agit probablement des vestiges de la réunion des deux maisons. En effet, les deux premières portes possèdent une feuillure et des gonds sont conservés, ce sont donc des fenêtres transformées en portes postérieurement. Les baies du premier étage reprennent le même type de décor que les portes : architraves avec corniches moulurées, encadrements de briques enduites et appuis plats en pierre. Au deuxième étage, les fenêtres sont plus simples avec des encadrements en briques enduits et des appuis rectangulaires saillants, probablement en béton. Un cordon régnant en terre cuite sépare ce niveau de la loggia où de petites colonnes de briques peintes couleur pierre soutiennent le toit débordant. Au milieu subsiste un pan de mur, vestige de la séparation originelle des deux bâtis.