La rue Malbec se caractérise par la présence de nombreuses loggias ouvrant sur la rue au dernier étage des maisons. Sur le cadastre napoléonien de 1828, cette rue est déjà entièrement bâtie. En effet, elle se trouve au sein de la zone densément urbanisée de Pamiers. A l'inverse, des îlots situés au nord de la ville et à tendance rurale, celui-ci possède quelques cours mais aucun jardins ou champs de culture. Les états de section renseignent sur la profession des habitants : boucher, prêtre et sacristain, avocat, tailleur, cordonnier. Ce sont plutôt des métiers liés à la ville. Les bouchers peuvent s'expliquer par la proximité de la rue de la Boucairie où officiait cette profession ; le prêtre et le sacristain par la proximité de la place du Camp avec son église Notre-Dame. Sur le plan napoléonien de 1828, cette parcelle est bâtie mais l'emprise au sol n'est plus strictement la même aujourd'hui puisque la parcelle actuelle recouvre deux parcelles de 1828 (1828 D 1341 et 1828 D 1340). Les états de section les dénomment « maison » et attribuent la 1828 D 1340 à un prêtre. Le cadastre de la ville de Pamiers précise la dernière date de travaux à savoir 1860. Les caractères architecturaux de l'édifice plaident plutôt pour une datation remontant à la moitié du 19e siècle.