L'édifice présente un plan masse cubique à cinq travées ordonnancées. Le rez-de-chaussée de la façade sud-est donnant sur la rue Jean-Durroux a été ravalé, les modénatures antérieures ne sont donc plus lisibles. Seule la porte d'entrée centrée semble avoir conservé son intégrité malgré la peinture blanche la recouvrant aujourd'hui. En arc-plein-cintre mouluré, elle s'inscrit dans un rectangle dont les bordures sont creusées et les écoinçons supérieurs saillants. Des cordons rectangulaires moulurés séparent les étages et structurent la façade. Le premier étage est le plus décoré, le plus mis en valeur. Les linteaux des fenêtres portent une petite corniche s'évasant vers le haut et des petites balustrades de céramique en doubles-poires ferment chaque baie. La porte-fenêtre centrale ouvre sur un balconnet en fer forgé aux motifs géométriques. Au deuxième étage, les fenêtres ont un encadrement rectiligne. Elles reposent sur le cordon de séparation et des petites consoles moulurées soutiennent, sous le cordon, les piédroits. Elles sont fermées d'un petit garde-corps en forme de X. Un cordon très fin court entre les baies du deuxième étage et la corniche qui ferme l'élévation. La façade sud-ouest est quasi aveugle : seules quatre petites fenêtres contemporaines percent le mur et de nombreux tuyaux d'évacuation affleurent. Ce mur était peut-être mitoyen et donc caché excepté dans sa partie haute puisque la corniche et le cordon se poursuivent au sommet. Cela expliquerait le peu de soin apporté dans le traitement du mur. Vu que la parcelle voisine portait l'église des Carmes, peut-être prenait-elle appui contre ce mur ? Au nord-est, les modénatures de la façade principale sont reprises. Les deux premières travées sont murées et les fenêtres du rez-de-chaussée présentent un encadrement rectiligne. On peut penser qu'elles étaient donc identiques au sud-est avant le ravalement. La façade nord-ouest donnant sur le jardin n'a pu être étudiée.