Dossier d’œuvre architecture IA09001092 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier du Camp
  • Adresse 29 rue Gabriel-Péri
  • Cadastre 1989 K 1339

Sur le plan napoléonien de 1828, cette parcelle figure dans son emprise au sol actuelle. Les états de section la nomment ""maison, cour, volière"" et précisent son appartenance à Morlière Barthélémy Hyppolite, notaire à Pamiers qui participera à la création des forges de Pamiers. Ses initiales sont rappelées par le monogramme du balcon (MBH). Cette maison présente un grand intérêt tant dans sa composition de façade que dans son organisation intérieure. Des niches à couverture en bâtière témoignent de l'existence d'un rez-de-chaussée en partie médiéval. Une fenêtre en lancette perce le mur d'une petite pièce que la tradition orale nommerait ""chapelle"". Il s'agissait peut-être d'un espace religieux privé au sein d'un vaste hôtel. Cependant, cette appellation a pu être suggérée par la forme du percement suggérant une baie d'église sans lien quant à la destination originelle de cette pièce. Le reste du bâti présente plutôt des caractéristiques de style Directoire. En effet, le balcon à fers plats et décor géométrique était très en vogue à l'époque néo-classique. L'escalier en pierre puis bois a déjà été repéré à Pamiers dans des hôtels de la deuxième moitié du XVIIIe siècle. L'édifice a conservé la même emprise au sol que sur le cadastre napoléonien. Cependant, la présence d'une porte et d'une fenêtre murées dans le couloir indique une ancienne liaison avec la maison voisine. Peut-être donnaient-elles sur la cour intérieure de la parcelle mitoyenne, ce qui expliquerait la présence d'une fenêtre ? Ces percements ne sont pas chanfreinés et semblent dater du XIXe siècle. Cet édifice appartient à une typologie d'hôtel ayant une façade sur rue et un commerce en rez-de-chaussée, une porte d'entrée donnant sur un couloir desservant la zone d'habitation et un jardin en arrière avec des dépendances.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Principale : 19e siècle

Cette habitation ordonnancée compte deux travées de deux étages ; son toit est débordant. Un balcon filant orne le premier étage. Constitué de fers plats, il se compose d'un blason central avec monogramme (MBH) et d'un décor symétrique constitué de figures géométriques (ovales, losanges). L'enduit est tracé au fer pour figurer un faux appareil de petites briquettes alors que le chaînage d'angle simule un faux bossage de pierre. Les encadrements de fenêtres sont rectilignes et peints couleur pierre. Ce décor porté est de qualité et donne un aspect très cossu à l'édifice. Les lacunes de l'enduit permettent d'apercevoir une maçonnerie de briques pleines. Le rez-de-chaussée était également enduit mais son état ne permet pas de voir s'il portait le même décor qu'aux étages. Il est percé d'une arcade plein-cintre en brique et d'une porte d'entrée. Formée de deux vantaux en bois, elle est légèrement chanfreinée et surmontée d'une imposte à barreaudage en fer forgé. L'entrée donne sur un long couloir étroit pavé de larges dalles de pierre (un pavement identique est observable à la Providence, voir notice IA09001830). Sur les murs, l'enduit ayant été piqué, une porte et une fenêtre murées apparaissent. Ces deux percements à encadrement de briques sans chanfrein se superposent. Le couloir mène à une large cage d'escalier centrale. L'escalier est en pierre jusqu'au premier étage puis en bois. Il est tournant avec un jour rectangulaire et sa rampe est en fer forgé et bois. On peut également noter la présence de parquet en points de Hongrie. Au rez-de-chaussée, quelques niches médiévales à briques posées en bâtière ainsi qu'une petite fenêtre en lancette sont observables. Côté jardin se trouve un puits circulaire. Sur le mur mitoyen, apparaissent des arcades en brique non chanfreinées appartenant à un édifice du XIXe siècle encore élevé dans l'ensemble dit de ""La Providence"" (notice IA09001830). L'élévation postérieure présente des fenêtres cintrées à encadrement de briques. La maçonnerie est moins soignée que sur rue avec un mélange de galets et cassons de brique. Des traces d'enduit subsistent ça et là. Le toit est également débordant de ce côté. En fond de parcelle subsiste un mur portant des percements de fenêtres et d'une porte, vestiges de deux petits bâtis figurant sur le cadastre napoléonien et devant servir de dépendances.

  • Murs
    • brique
    • brique
    • enduit
    • maçonnerie
    • galet
    • appareil mixte
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • losange
    • cercle
    • monogramme

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0000000 ; 0000000
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 0, 0
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC09225_AGUEGUEN
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Pamiers
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
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Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie