Dossier d’œuvre architecture IA09001090 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
hôtel de Vasilières
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers-ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier du Camp
  • Adresse 28 rue Gabriel-Péri
  • Cadastre 1828 D 1255  ; 1989 K 1652
  • Dénominations
    hôtel
  • Genre
    de magistrat
  • Précision dénomination
    hôtel de Vasilières

L’hôtel de Vasilières tient son nom de Bernard Pierre Vasilières, avocat et fonctionnaire des finances à Pamiers. Originaire du Rouergue, il est membre de la délégation allant saluer Napoléon à Toulouse en 1808. En 1814, devenu substitut du procureur du roi, il fait à nouveau partie d’une délégation envoyée pour saluer non plus l’empereur mais le roi. Enfin, de 1828 à 1830, il remplit les fonctions de maire de la ville. Il n’est pas le commanditaire de cet ensemble car le monogramme en imposte de la porte d’entrée ne correspond pas à ses initiales.

Constitué au XVIIIe siècle, il résulte de la fusion de plusieurs maisons mitoyennes constituant un corps de logis ouvrant à l’arrière sur une cour, un jardin et des dépendances. Des vestiges de l'époque médiévale et moderne sont conservés de façon fragmentaire.

L’emprise au sol a peu changé depuis le plan du cadastre napoléonien de 1828 : seule une partie de l’élévation nord donnant sur la cour a disparu. Des reprises et modifications datant du XIXe et du XXe siècle sont à noter.

L’hôtel Vasilières est inscrit au titre des Monuments historiques en 1973 pour ses façades et ses toitures sur rue et sur cour ainsi que son escalier intérieur dont la rampe rocaille en fer forgé est datée de 1759.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle , datation par travaux historiques
    • Principale : 17e siècle , datation par travaux historiques , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle , datation par travaux historiques
    • Principale : Moyen Age , datation par travaux historiques
    • Principale : 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1759, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Personnalité :
      Vasilières Bernard Pierre
      Vasilières Bernard Pierre

      Originaire du Rouergue, il est membre de la délégation allant saluer Napoléon à Toulouse en 1808. En 1814, devenu substitut du procureur du roi, il fait à nouveau partie d’une délégation envoyée pour saluer non plus l’empereur mais le roi. Enfin, de 1828 à 1830, il remplit les fonctions de maire de la ville.

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      habitant célèbre

L’édifice présente un plan en U avec des élévations latérales non régulières. La cour est fermée côté rue Lakanal, à l’ouest, par un corps de dépendances. L’élévation antérieure de cinq travées ordonnancées est construite en goutterot sur la rue Gabriel-Péri. Cordons régnants et corniche donnent un rythme horizontal alors que les travées et les fausses chaînes d’angle harpées scandent verticalement.

Le couvrement de la porte d’entrée est un arc plein-cintre à fausse clef passante retombant sur des impostes en pierre moulurée. Le rouleau d’intrados et les piédroits sont sculptés d’un délardement concave. Une imposte en fer forgé à volutes et motifs chantournées rocaille surmonte les deux vantaux de bois. Un monogramme occupe le centre de l’imposte, composé de trois lettres entrelacées, seules les lettres C et D apparaissent clairement. Les deux vantaux de bois sont sculptés d’un décor chantourné plaqué dans la partie haute et de clous losangiques forgés. Un heurtoir en fer forgé à volutes prend place sur le vantail de droite.

Les fenêtres ont des linteaux en anse de panier et les fausses clefs passantes s’insèrent dans le cordon de séparation. Les baies du premier étage présentent un décor plus abouti : les allèges sont basses et agrémentées de garde-corps en fer forgé à volutes, de petites crossettes ornent les piédroits et les appuis sont saillants et moulurés. Les menuiseries des fenêtres du deuxième étage ont conservé leurs petits carreaux et petits bois d’origine.

Côté cour, les façades n’ont pas été uniformisées au XVIIIe sicèle comme sur la rue. Dépourvues d’enduits, elles révèlent les vestiges des maisons ayant été réunies pour former l’hôtel. Des départs d’arcs noyés dans la maçonnerie témoignent de la présence de baies ou de portes médiévales. Un piédroit à large chanfrein sur le pignon est de l’aile en retour sud est le vestige d’une fenêtre d’époque moderne s’insérant dans une maçonnerie régulière de briques. Sur cette aile, une chaîne d’angle marque la fin de ce corps de bâti au XVIIIe siècle. Il a été prolongé au XIXe siècle pour venir se raccorder au logis donnant sur rue. Début du XXe siècle, des contreforts en béton sont venus stabiliser cette jonction.

L’aile en retour nord a pour sa part été profondément remaniée lors des rénovations (perte d’un étage, percement de fenêtre…).

Sur l’ensemble des élévations, les balcons filant du premier étage portent tous des grilles en fer forgé de style rocaille mais les appuis et les corbeaux en béton témoignent d’une rénovation du XXe siècle.

Un bel escalier tournant en fer forgé à motif rocaille distribue les étages. Au rez-de-chaussée, un plafond à la française est à noter. L’ensemble de la maison n’a pas pu être visité.

Sur la rue Lakanal donne les dépendances percées de trois grandes arcades entre lesquelles s’interposent deux arcades plus étroites. Cette alternance rythme la façade. Les portes sont fermées de menuiseries de qualité : deux vantaux moulurés et sculptés. Exceptée la porte centrale en bois plein, elles sont toutes ornées d’impostes en verre et bois ou fer forgé et verre. L’imposte la plus à gauche présente un décor floral. Malgré sa vocation, il s’agit d’un bâti de qualité avec une maçonnerie entièrement en brique, une corniche moulurée en terre cuite achevant élégamment l’élévation.

  • Murs
    • brique
    • enduit
    • galet
    • appareil mixte
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon
  • Techniques
    • ferronnerie
    • menuiserie
  • Représentations
    • volute
    • monogramme

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Baby F., et alii, Histoire de Pamiers, Syndicat d'Initiatives de Basse-Ariège, Pamiers, 1981.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_SCP
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Pamiers
  • IMP 20230117_R_01

Présentation succincte

  • NOTSUC
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1973/05/14
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures sur rue et sur cour ; escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé (cad. D 4691) : inscription par arrêté du 14 mai 1973

  • Référence MH
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie