Sur le cadastre napoléonien de 1828, la place du Camp présente quasiment la même emprise au sol qu'aujourd'hui. Seules deux parcelles avancent nettement sur la place, elles ont dû faire l'objet d'un réalignement au cours du 19e siècle. De plus, un marché couvert longe le côté nord de l'église. L'importance stratégique de cette place s'est aujourd'hui amoindrie. Enserrée dans des îlots densément peuplés, elle n'est plus en prise avec les centres vitaux de la ville. Seul son marché hebdomadaire rappelle son rôle d'espace commercial. Sur le plan napoléonien de 1828, la parcelle étudiée est déjà bâtie et les états de section précisent son appartenance à Monsieur Jules Ainié. Les caractères architecturaux de l'édifice (petites croix de saint André, porte en accolade, solives sculptées) plaident pour une datation limite 15e 16e siècles. Une campagne de restauration a eu lieu en 2002.