Dossier d’œuvre architecture IA09001083 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier des Trois-Barris
  • Adresse 24 rue de la Teinturerie
  • Cadastre 1828 D 2426  ; 1989 K 2577

La parcelle que nous étudions ici figure déjà sur le plan napoléonien de 1828 et les états de section la dénomment ""maison"". Cet habitat très modeste doit être le reflet des maisons qui constituaient alors cette rue. En raison du peu d'ouvertures, on peut se poser la question de la destination de cet édifice : maison d'habitation ou dépendance ? Nous sommes en présence d'une maison minimale où le rez-de-chaussée devait servir de zone de stockage, l'étage étant le seul niveau habitable. Le nom de la rue nous rappelle la présence de teintureries mais, l'absence de soleilho permettant de faire sécher les peaux semblent exclure cette activité pour notre bâti. Par contre, de nombreux vignerons vivaient dans ce quartier, le rez-de-chaussée pourrait alors correspondre à un chai ou plus simplement à une étable. La façade antérieure ayant été reprise, on ignore la forme des ouvertures primitives. Sur la façade latérale, côté rue Robert, le solin semble remonter à l'époque médiévale comme en témoigne la maçonnerie de grosses briques. On retrouve ce type de briques dans le remplissage du pan-de-bois du mur ouest au niveau du premier étage. Au-dessus du solin, l'appareil mixte assez régulier est dû à une reprise non datable. Sur la façade antérieure (rue de la Teinturerie), la maçonnerie de galets majoritaires date peut-être du percement de la porte d'entrée aux modénatures du 19e siècle. Le pan-de-bois ne présente aucune caractéristique permettant une datation précise. Des reprises du 20e siècle sont également à noter.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Cette petite maison est constituée d'un rez-de-chaussée maçonné sur lequel prend appui un pan-de-bois. Les angles sont exclusivement en briques pour assurer une bonne tenue. Le toit est débordant avec chevrons apparents. La façade antérieure présente une maçonnerie de galets majoritaires qui semble correspondre à une reprise. Sur ce côté, la chaîne d'angle est chanfreinée, la trace des outils étant bien visible. Est-ce pour faciliter une reprise de la maçonnerie ? La porte d'entrée est chanfreinée, ses piédroits sont en briques et le couvrement est arqué segmentaire, elle constitue, avec deux petits jours verticaux, la seule réelle ouverture de ce rez-de-chaussée. L'étage n'est percé que d'une fenêtre à encadrement de bois qui semble avoir été réduite, le piédroit de droite pouvant être un ajout postérieur. L'encorbellement est décoré d'une planche en bois découpée, ornement de date récente. Les lacunes de l'enduit laissent apparaître le pan-de-bois qui semble constitué de poteaux verticaux à remplissage de cassons de briques et autres matériaux non identifiables. Côté rue Robert, la façade latérale repose sur un solin de grosses briques de type médiéval. Les galets sont utilisés en blocage pour combler les brèches. L'élévation est maçonnée bien que son profil renflé témoigne de la présence d'une structure en pan-de-bois à l'intérieur. Une petite ouverture en forme de demi-oculus perce cette façade au sommet du mur. De même, subsiste le vestige d'un percement à linteau et appui en bois au niveau de l'étage. A l'arrière, un fenil semble s'ouvrir à l'étage. Les murs présentent de nombreux désordres : boursouflures, fissures, enduit qui tombe. A l'intérieur, seul le rez-de-chaussée est accessible, il accueillait un lavoir et une cheminée. Ces deux dispositions ont aujourd'hui disparu. L'étage était distribué par un escalier à vis en bois qui n'est conservé qu'en partie. Le mur Est est doublé, le conduit de cheminée prenant place dans l'épaisseur du mur. Une grande diversité de matériaux est repérable, témoignant de multiples reprises : appareil mixte, galets majoritaires, maçonnerie de briques foraines ou de briques contemporaines posées de champs. Le pan-de-bois est absent. Le mur Ouest est pour sa part en pan-de-bois à remplissage de galets et de briques et poteaux verticaux. Dans la cage d'escalier, on aperçoit le pan-de-bois de l'étage dont le remplissage est en grosses briques de type médiéval, soigneusement appareillées. Le mur Sud a été remanié et réélevé en parpaings. Seul un piquage soigneux de l'enduit permettrait de mieux comprendre les évolutions, nombreuses, de ce bâti.

  • Murs
    • brique
    • bois
    • enduit
    • enduit
    • galet
    • appareil mixte
    • pan de bois
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    Pan-de-bois

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0586701 ; 6224736
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.1129185333295, 1.6089948053915
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC09225_AGUEGUEN
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Pamiers
  • 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
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Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie