Dossier d’œuvre architecture IA09001079 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pamiers centre - Pamiers-ouest
  • Commune Pamiers
  • Lieu-dit quartier de Roumengous
  • Adresse 18 rue des Jacobins
  • Cadastre 1828 D 1785  ; 1989 K 2359

Une maison occupe cette emprise depuis au moins le 17e siècle comme en témoigne la cave voûtée conservée. Sur le plan du cadastre napoléonien de 1828, la parcelle est strictement identique. Il s’agit d’une grande maison (1828 D 1785) appartenant à Jean Martin, boulanger, composée d’une cour et d’une décharge (bâti ruiné). En 1817, ledit Martin achète une cour au sieur Vernus qui avait acquis le couvent des Jacobins mitoyen, devenu bien national, pour y installer une fabrique de draps. Suite à cette acquisition, il doit élever un « mur à pierre et à chaux ou en masseca ou en cloison de brique droite […] pour séparer le patu vendu du hangar qui reste au sieur Vernus ».

Sur les plans d’alignement de la ville dressés en 1879, la maison appartient à un dénommé Marty, probablement le même Martin. Elle y est dite en « pierre, deux étages, solide ».

Dans une lettre datant du 16 mai 1913 conservée dans le fonds des Jacobins aux Archives Municipales, Baptiste Pujol qui désire acquérir ou louer la partie du Petit Séminaire (ancien couvent des Jacobins) dite la « loge du concierge » précise que « cette partie d’immeuble étant contournée par le mien, il n’est pas d’une grande utilité pour l’établissement futur et me rendrait  un grand service ». La mairie ne donne aucune réponse et conserve cette petite parcelle correspondant à une petite maison en pan-de-bois appartenant à un cordonnier sur le plan napoléonien (1828 D 1786). Baptiste Pujol écrit sur un papier à en-tête reprenant des motifs Art nouveau et le texte suivant « Epicerie Parisienne – Huiles d’olive – Spiritueux – Spécialités de cafés – Articles recommandés : cafés des amateurs, Armagnac Galli ». Il est probablement le commanditaire de la façade tel qu’elle se présente aujourd’hui.

En effet, l’élévation sur rue présente un ensemble architectural très intéressant par le décor qu’elle développe. De style éclectique, elle mêle des influences diverses mettant en scène des colonnes antiques, des gargouilles, des fenêtres à coussinets, un décor de céramique…

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle, 19e siècle, 1er quart 20e siècle , datation par travaux historiques, datation par source

Le rez-de-chaussée de cette bâtisse est occupé par un commerce à l'instar de l'ensemble des habitations de la rue des Jacobins. Au premier étage se situe un balcon traversant sur lequel ouvrent trois portes-fenêtres. Elles sont dans un renfoncement, chacune étant séparée par une sorte de colonne en T surmontée d'une rosace sculptée. Au-dessus de chaque fenêtre est percé un grand oculus. Au deuxième étage, seules deux fenêtres apparaissent. Elles sont couvertes d'un arc segmentaire retombant sur un chapiteau orné de feuilles d'acanthes. Ce chapiteau coiffe une colonne suspendue entre les deux fenêtres et reposant sur un culot, elle fait office d'élément séparateur. Au sommet, sous la corniche, court une frise en faïence représentant des motifs floraux dans des couleurs bleues et jaunes. Aux extrémités sont figurés des lions aux gueules ouvertes. Celui de gauche permet l'adduction de la gouttière qui se trouve également ornée d'une sorte de pot bombé. Les chaînes d'angles sont marquées car les travées des fenêtres sont creusées. De plus, sous le balcon se trouve une frise en fonte représentant à nouveau des motifs floraux. Un grand soin est apporté à cette construction dans sa composition, dans son décor et dans ses finitions.

A l’intérieur, aucun décor art nouveau n’est conservé. L’escalier à jour étroit est agrémenté d’une rampe en fonte. L’élévation postérieure donne sur deux petites courettes. La façade est construite en pan de bois avec un remplissage de briques qui semblent relativement contemporaines (fin 19e – début 20e siècle). Le niveau du faitage est encore visible aujourd’hui, les chevrons ayant été conservés malgré la surélévation postérieure. Ils présentent un profil en doucine droite.

Le pan de bois présente des potelets droits, le manque de recul ne permet pas d’observer correctement la façade et notamment le rez-de-chaussée. Au niveau du premier étage, les solives semblent avoir été sciées afin d’aligner l’encorbellement sur cour.

Une cave voûtée en briques ouvre sur la rue des Jacobins via un soupirail. Dans le mur sud ouvrait une porte et un jour rectangulaire dans le mur est. Pour laisser le passage à la porte, la voûte concave devient convexe à la jonction entre les élévations sud et est.

La voûte est découpée selon une forme circulaire contre la rue (ouest), peut-être pour laisser passer un escalier qui a donné accès à un moment à la cave ce qui a dû avoir pour conséquence de boucher le soupirail. Ce percement semble être fait dans un second temps car l’élévation ouest garde encore la marque de l’ancien voûtement qui venait bien se raccorder à ce niveau.

  • Murs
    • brique (incertitude)
    • enduit
    • galet (incertitude)
    • appareil mixte
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Techniques
    • ferronnerie
    • mosaïque
    • sculpture
  • Représentations
    • volute
    • fleur
    • lion

Champs annexes au dossier - Architecture

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  • WCOM Pamiers
  • IMP 20230117_R_01

Présentation succincte

  • NOTSUC
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées
(c) Inventaire général Région Occitanie