Dossier d’œuvre architecture IA09000952 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, monuments aux morts de l'Ariège
monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre du Maroc (T. O. E.) et de la guerre de 1939-1945
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Lavelanet
  • Commune Roquefixade
  • Cadastre 2012 B2 742
  • Dénominations
    monument aux morts
  • Appellations
    de la guerre de 1914-1918, de la guerre du Maroc (T. O. E.), de la guerre de 1939-1945

Afin de ""perpétuer la gloire et le souvenir des seize enfants de la commune de Roquefixade morts pour la France au cours de la grande guerre 1914-1918"", le conseil municipal du village et son maire Ernest Baurès désignent le 17 janvier 1920 l'adjoint au maire, monsieur Bastide, et le conseiller Castel qui seront chargés d'organiser et de recueillir la souscription publique. Le conseil décide d'élever le monument aux morts sur une place publique. Le dossier concernant la construction de ce nouvel édifice est envoyé en juillet au préfet de l'Ariège. La commission d'esthétique demande qu'il soit procédé à quelques changements. Le dossier est alors retourné au maire qui constate que ces changements induisent un coût beaucoup plus important. Le nouveau projet coûte 7 000 francs alors que l'ancien s'élevait à 2 500 francs, souscription de 700 francs comprise. Le décret présidentiel autorisant cette construction est signé le 23 avril 1921. Le 1er septembre 1921, le maire Ernest Baurès traite de gré à gré avec Paul Raynaud, tailleur de pierre demeurant route de Foix dans la commune proche de Lavelanet. Ce dernier s'engage à ""construire et édifier sur un emplacement à lui désigner, un monument aux morts conformément au plan présenté par la commission spéciale départementale"". Le 15 septembre suivant, le procès-verbal de réception est signé et le solde de 882 francs doit être payé à monsieur Raynaud. Le maire et l'instituteur monsieur Brunet organisent rapidement la cérémonie d'inauguration pour la fin de l’année et une grille protégeant le monument est alors projetée. La subvention de 280 francs donnée par l'Etat est versée en juin 1922. Mais le 5 novembre 1923, le préfet demande au maire de lui faire parvenir des copies les devis et croquis du monument ainsi que toutes pièces relatives à cette construction. Puis, il adresse une lettre de mission à monsieur Laberty, agent-voyer du canton des Cabannes, l'invitant à enquêter sur une plainte déposée par Jean Darnaud qui soulève les problèmes liés la construction. Le projet, selon ce dernier, ne serait pas conforme à la réalisation. Le 29 novembre 1931, le maire qui est alors Adolphe Canal, reprend le dossier du monument et expose les malfaçons constatées. La pierre employée n’est pas du granite et elle est, de plus, de mauvaise qualité, fendue et les dimensions projetées n’ont pas été respectées. Le conseil exige, après expertise, réparations. La municipalité décide en 1932 d'engager une instance devant le Conseil de préfecture qu’elle perdra car le procès-verbal de réception a été signé le 15 septembre 1920. Aussi, la commune doit régler en 1933 à l’entrepreneur Raynaud, le solde qui s'élève alors à 525 francs. Le nom d'Hector Sicre mort au Maroc a été ajouté au monument en juin 1927 puis les morts de 1939-1945 sont gravés à la fin des années 1940. La plaque en granite actuellement fixée contre le monument a été réalisée au cours des années 1980. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.

Située en bordure de la route départementale 9A, à l'entrée de Roquefixade, le monument aux morts est orienté vers le sud-ouest. Sur un soubassement en béton armé, ce monument (dimensions : h = 270, la = 165, pr = 165) est, en pierre locale taillée et polie, composé d'une marche puis d'une marche avec pente, d'un socle, d'un obélisque surmonté d'une corniche et d'un pyramidion. La face principale comporte sculpté sur le socle, un cartouche gravé d'inscriptions difficilement lisibles probablement ""A / NOS MORTS / POUR LA PATRIE"". Au-dessus, une plaque en granite (dimensions : h = 85, la = 56, pr = 2), polie, est fixée contre l'obélisque. Elle est gravée d'inscriptions peintes en blanc et d'un élément de décor (une colombe). Sous les dates ""1914-1918"", ""Maroc"" et 139-1945"" sont portés les noms des morts de la commune.

  • Murs
    • pierre
    • béton armé
  • Typologies
    monument obélisque
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • oiseau
    • colombe
  • Précision représentations

    La colombe est le symbole de la paix.

  • Mesures
    • h : 270 cm
    • la : 165 cm
    • pr : 165 cm

Présentation succincte

  • NOTSUC Le monument aux morts de Roquefixade a été érigé sitôt la Grande Guerre terminée. Oeuvre du tailleur de pierre, Paul Raynaud, il a été inauguré à la fin de l'année 1921. En 1927, le nom d'Hector Sicre est ajouté ainsi qu'au cours des années 1945 les noms

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Archives départementales de l'Ariège : série 2 o 1323.£Archives privées, La Dépêche du Midi : années 1920 à 1990.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_PROQUES
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Roquefixade
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie