Le 17 juin 1923, le comité d'initiative désigné pour l'érection du mam informe dans le quotidien régional ""La Dépêche du Midi"" de la faible somme recueillie des quêtes et de la tombola organisées. Même si la population s’impatiente, ces 2 100 francs sont convertis en bons de la Défense nationale pendant deux ans. Le 14 février 1925, l’architecte départemental, Irénée Cros rend à la mairie l’avant métré demandé et le 7 avril suivant, le maire François Vergé soumet ce projet à son conseil. La municipalité décide que le monument sera élevé sur la place située entre la rivière Ariège et la route qui conduit au Mas-d’Azil et accepte que Basile Loubet réalise cet édifice. Le coût de ce projet s’élève à 5 832 francs couverts par la souscription, les dons et le budget communal. Le 9 avril 1925, le traité entre le maire et l’entrepreneur est signé et dans la délibération communale datée du 9 août 1925, le nouveau maire Raoul Laffont, ancien adjoint au maire précédent, informe son conseil qu’il a signé le procès-verbal de réception définitive du monument aux morts. Le muret et a grille protégeant l'espace mémorial ont été vraisemblablement construits au cours des années suivantes. Il est probable que la plaque dédiée à celui mort en 1939-1945 et à celui mort en 1961 a été ajoutée au cours des années 1960. La liste des noms et prénoms des soldats morts pour la France et les dates et lieux de décès, dates de naissance, grades et régiments figure en pièce annexe.