• patrimoine industriel
fabrique de peigne en corne Azéma-Bigou
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège - Lavelanet
  • Commune Lesparrou
  • Lieu-dit Camp Redon
  • Cadastre 2022 C9, 11, 17, 1825, 1826, 1829, 1853, 1785, 1786, 1853, 1855, 1859, 1861, 1864, 1866, 1901
  • Dénominations
    usine liée au travail de la corne
  • Précision dénomination
    fabrique de peigne en corne
  • Appellations
    Azéma-Bigou

La société est créée en 1820. En 1991, la famille Azéma initie un projet de développement économique et touristique en relation avec la société concurrente ArtMony (IA09000863).

Ce projet comprend l'achat de bâtiments, des rénovations et aménagements, dont la construction d'un "atelier-relais", l’aménagement d'un parcours de pêche de truites sauvages à la mouche au sud du site industriel, sur l'Hers et le canal, la mise en place d’une offre de restauration/hôtellerie en parallèle, ainsi que la mise à jour des canaux du village et l’installation d’ateliers de peigne en corne dans le village et d’un musée du peigne. Un hôtel doit prendre place dans les logements ouvriers (sud du site, C17), et le musée dans les ateliers en C11.

A cette époque, l'entreprise est une SARL au capital de 100 000 francs, répartis en indivision entre Léonie Azéma, Jean-Pierre et Michel Azéma pour 8225 parts, pour J.-P. et M. Azéma individuellement et respectivement 738 et 737 parts, et enfin Mme Arnaud née Villa pour 300 parts. J.-P. Azéma assure le fonctionnement de la société à partir de 1980. Michel Azéma, responsable marketing d’'une société du secteur pharmaceutique, n'a aucun rôle officiel mais conseille l'entreprise.

En 1990, l’'entreprise réalise 12,43 % de son chiffre d'’affaires à l’'exportation. Elle bénéficie alors d'’une période favorable, due au goût croissant pour les produits écologiques et authentiques. La production s’élève à 1 200 pièces par jour en 1988, 2 000 en 1990. La matière première est importée directement à 75% d’'Australie et Amérique du Sud, le reste étant récupéré via un revendeur. En 1999 elle produit 700 peignes par jour, environ 250 000 par an. Quinze pour cent de la production sont exportés en Angleterre, Italie, Danemark, Allemagne.

L'’usine emploie 14 personnes en 1988, 17 en 1990.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
  • Dates
    • 1820, porte la date
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de l'Ariège : 250w8 (fonds du comité d'expansion économique de l'Ariège), 482w127, 6u861, 6u875

    AD Ariège : 250w8
  • Données orales : Pierre Azéma et Jeanine Fauré.

Bibliographie

  • Il était une fois La Bastide et Lesparrou nostro coumuno.

  • B. Evans, « Du jais au peigne : culture technique, esprit d'entreprise et industrie en pays d'Olmes », Archives ariégeoises, no 1,? 2009, p. 178.

    p. 178
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2015