En 1828 François Coulon demande l’'autorisation d’'établir 1 moulin à jais à 6 meules + un moulin à huile. L’'autorisation est donnée en 1829. Cependant, le procès-verbal de récolement de 1846 indique que F. Coulon a finalement installé 1 moulin à farine à 3 meules, 1 moulin à huile, 2 filatures de laine et 1 moulin à jais à 3 meules. Il explique que lorsqu’'il a fait sa demande, la concurrence du verre noir sur le marché n'’était pas encore arrivée, mais que les choses ont vite changé et que le jais chutait. F. Coulon y a également installé un atelier mécanique pour la fabrication de peignes en 1855.

Laurent Frédéric Coulom et Rousseau Coulom (voir IA09010224) sont présentés comme propriétaires respectifs de l’usine et de la berge à usage de pépinière en 1843. Ces usines sont toujours dans la famille Coulon en 1872 (Edouard) et 1886. Vers 1900, E. Coulon, qui avait arrêté sa production, loue son usine à M. Gimet qui y travaille le jais. En 1915, les propriétaires sont les Hérisson-Saint-Sernin puis le site est racheté par Edgard Faucher de la Ligerie en 1924, et Léo Bez (voir IA09000875) en 1933. La fabrication de peignes perdure jusqu'’en 1957, date du rachat du bâtiment par la commune, qui le transfert à l’'office départemental HLM en 1959. L'’immeuble a toujours sa fonction résidentielle.